Aménagée dans l’ancien local du Reitmans, cette friperie déploie ses 5000 articles sur 15 000 pieds carrés. Vêtements pour hommes, femmes et enfants, sacs à main, souliers et jeux, entre autres, seront en vente à des prix abordables dès le jeudi 1er mars, date de l’ouverture officielle.
«Notre objectif est de minimiser l’enfouissement du textile usagé, de dire François Richard, vice-président du conseil d’administration de Certex, lors d’un point de presse jeudi. Nous revalorisons 90 % de ce que nous recevons à notre usine [de la Rive-Sud] et le reste va à l’enfouissement. Il y a aussi des entreprises comme des cimenteries qui prennent nos résidus pour les brûler [dans les fours de leurs usines].»
Outre ce volet qui donne un coup de pouce à l’environnement, Certex donne du travail à des personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel. «Nous sommes un modèle d’intégration sociale», souligne M. Richard, ajoutant que l’entreprise employait 132 personnes.
Une bonne recette
Le concept de la FripeShop a été développé et affiné dans les dernières années, explique le directeur général de Certex, Stéphane Guérard.
«Nous avons une recette qui a du succès, mentionne-t-il, en faisant référence à la boutique ouverte en mars 2017 à Saint-Hubert. À Laval, nous avions la chance d’avoir un local commercial disponible au Centre Duvernay. En termes de couverture concurrentiel, c’est un espace où on pouvait s’installer et venir en complément des autres friperies existantes. Il y aura une meilleure répartition géographique et on pourra rejoindre le maximum de personnes.»
Le centre de tri principal de Certex, qui a vu le jour en 1992, est son usine de Saint-Hubert, qui dispose de 48 000 pieds carrés pour y accueillir annuellement les 6000 tonnes de vêtements en provenance d’un peu partout au Québec.
«Cette récolte est aussi alimentée par les dons et les surplus que nous achetons des autres friperies, comme celle d’Au Jardin de la Famille de Fabreville. Nous faisons le tri et on en valorise une partie dans nos boutiques, ce qui correspond à environ 10 % de nos revenus.»
L’achat de surplus représente quelque 315 000 $ pour la communauté, des dollars qui viennent soutenir la mission des organismes faisant affaire avec Certex, qui vise une expansion en province.
«On recherche des partenaires pour développer d’autres friperies», fait savoir M. Guérard.
Afin d’assurer la réussite de La FripeShop, on a l’intention de garnir régulièrement la boutique de nouvelle marchandise, dans le but d’attirer la clientèle. «C’est le succès. On veut amener à d’autres découvertes pour le client», de conclure Stéphane Guérard.
Répartition des matières traitées annuellement
10 %
Friperies locales
60 %
Friperies export
15 %
Recyclage en chiffons industriels
5 %
Valorisation énergétique
(Source: Certex)
Aménagée dans l’ancien local du Reitmans, cette friperie déploie ses 5000 articles sur 15 000 pieds carrés. Vêtements pour hommes, femmes et enfants, sacs à main, souliers et jeux, entre autres, seront en vente à des prix abordables dès le jeudi 1er mars, date de l’ouverture officielle.
«Notre objectif est de minimiser l’enfouissement du textile usagé, de dire François Richard, vice-président du conseil d’administration de Certex, lors d’un point de presse jeudi. Nous revalorisons 90 % de ce que nous recevons à notre usine [de la Rive-Sud] et le reste va à l’enfouissement. Il y a aussi des entreprises comme des cimenteries qui prennent nos résidus pour les brûler [dans les fours de leurs usines].»
Outre ce volet qui donne un coup de pouce à l’environnement, Certex donne du travail à des personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel. «Nous sommes un modèle d’intégration sociale», souligne M. Richard, ajoutant que l’entreprise employait 132 personnes.
Une bonne recette
Le concept de la FripeShop a été développé et affiné dans les dernières années, explique le directeur général de Certex, Stéphane Guérard.
«Nous avons une recette qui a du succès, mentionne-t-il, en faisant référence à la boutique ouverte en mars 2017 à Saint-Hubert. À Laval, nous avions la chance d’avoir un local commercial disponible au Centre Duvernay. En termes de couverture concurrentiel, c’est un espace où on pouvait s’installer et venir en complément des autres friperies existantes. Il y aura une meilleure répartition géographique et on pourra rejoindre le maximum de personnes.»
Le centre de tri principal de Certex, qui a vu le jour en 1992, est son usine de Saint-Hubert, qui dispose de 48 000 pieds carrés pour y accueillir annuellement les 6000 tonnes de vêtements en provenance d’un peu partout au Québec.
«Cette récolte est aussi alimentée par les dons et les surplus que nous achetons des autres friperies, comme celle d’Au Jardin de la Famille de Fabreville. Nous faisons le tri et on en valorise une partie dans nos boutiques, ce qui correspond à environ 10 % de nos revenus.»
L’achat de surplus représente quelque 315 000 $ pour la communauté, des dollars qui viennent soutenir la mission des organismes faisant affaire avec Certex, qui vise une expansion en province.
«On recherche des partenaires pour développer d’autres friperies», fait savoir M. Guérard.
Afin d’assurer la réussite de La FripeShop, on a l’intention de garnir régulièrement la boutique de nouvelle marchandise, dans le but d’attirer la clientèle. «C’est le succès. On veut amener à d’autres découvertes pour le client», de conclure Stéphane Guérard.
Répartition des matières traitées annuellement
10 %
Friperies locales
60 %
Friperies export
15 %
Recyclage en chiffons industriels
5 %
Valorisation énergétique
(Source: Certex)