Les membres du Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval (STCPEML), affilié à la CSN, ont adopté, en forte majorité, un mandat de grève de 10 jours qui peut être amorcé au moment jugé opportun.
L’Association patronale nationale des CPE (APNCPE), qui représente l’employeur de ces 60 CPE à Montréal et Laval, est la seule association patronale qui refuse d’appliquer dans son intégralité l’entente nationale du gouvernement provincial et la majorité de ses semblables en décembre 2021.
Le refus de l’APNCPE de s’asseoir à la table des négociations avec le ministère de la Famille et le Conseil du trésor cause le blocage actuel.
Reculs inacceptables
Pour encourager l’APNCPE a accepté l’entente nationale, le STCPEML avait proposé le statu quo ainsi que le retrait de toutes ses demandes.
Toutefois, l’association patronale en question souhaite certains changements sur des dispositions de la convention actuelle, considérés des reculs majeurs pour les travailleuses.
«Ils veulent modifier la semaine normale de travail, ce qui précarise les conditions de travail, révèle Joelle Galipeau, présidente par intérim du STCPEML. Ils veulent aussi retirer notre participation au rôle de l’équipe, au choix des horaires, des groupes et aux comités de sélection et de permanence. Ces éléments sont au cœur de l’organisation du travail paritaire pour laquelle les travailleuses des CPE se battent depuis 20 ans.»
Le syndicat demande aux parents d’interpeller le conseil d’administration de leur établissement afin de dénouer l’impasse.
(J.B.)