Une quarantaine de personnes ont assisté à la rencontre et à tour de rôle, elles ont fait connaître la réalité et la clientèle desservie par leur regroupement à Guy Ouellette (Chomedey), Jean Habel (Sainte-Rose), Saul Polo (Laval-des-Rapides), Monique Sauvé (Fabre), Jean Rousselle (Vimont) et la ministre Francine Charbonneau (Mille-Îles).
«Nous voulons entendre vos préoccupations, connaître votre clientèle et vos besoins, a annoncé d’entrée de jeu Saul Polo, également adjoint parlementaire du ministre des Finances, Carlos J. Leitão. Est-ce qu’il y aurait des initiatives qui pourraient être développées et de quelle façon? Les messages que vous nous enverrez seront transmis au premier ministre et au caucus.»
Inquiétude au sujet de l’augmentation du salaire minimum, qui aura des répercussions sur la masse salariale; problématique de rétention d’employés qui une fois formés et expérimentés quittent pour le réseau, attirés par de meilleures conditions de travail; manque de budget pour embaucher du personnel alors que les besoins explosent; aucune indexation depuis des années; des listes d’attente qui n’en finissent plus; crise dans le transport scolaire; les demandes ont eu l’effet d’un cri du cœur pour plusieurs.
Pas une dépense
«Nous avons ouvert un troisième point de service et il déborde, a lancé Mylène Du Bois, directrice générale du Centre de pédiatrie sociale de Laval, en référence au grand nombre d’enfants en situation de vulnérabilité sur le territoire. Pensez aux enfants dans votre budget.»
Marie Bouchart d’Orval, directrice de Partage Humanitaire, un organisme qui anime les milieux de vie d’un millier d’aînés, de la résidence privée aux CHSLD, a fait remarquer aux élus que «le communautaire n’est pas une dépense, mais un investissement». «Nous n’arrivons pas à rendre les services que nous devrions rendre. Nous ne sommes pas capables d’attirer du personnel qualifié par manque d’argent.»
Du côté de la Maison Val-des-Bois, une résidence accueillant des adultes lourdement handicapés, Sylvain D’Astous, le directeur, était visiblement ému lorsqu’il a parlé de sa clientèle. «Ces gens ne peuvent pas aller au cinéma, au théâtre sans être accompagnés. Ces résidents sont pris dans leur corps, leurs émotions. Ça nous prend des grands moyens! Ceux qu’on embauche se forment, prennent de l’expérience et ensuite ils vont ailleurs.»
Le même discours a pu être entendu de la part de Jean Alexandre Perreault, directeur de StimuleArts, un regroupement desservant des Lavallois vivant avec une déficience intellectuelle de modérée à sévère, avec ou sans trouble grave du comportement (TGC), trouble du spectre de l’autisme et handicaps physiques.
«Il faut toujours restreindre et faire des coupes. À l’automne, il y aura probablement 46 personnes qui n’auront pas accès aux activités. Ailleurs, il y a des CISSS qui proposent des services, mais à Laval, ce ne sont que les organismes communautaires qui le font. Un jour, ça va vous péter dans la face.»
Autres demandes
Outre la dénonciation du manque de financement, des participants ont notamment abordé la sauvegarde de l’environnement et l’atteinte de l’objectif de 17 % d’aires protégées; la hausse de la clientèle à la Commission scolaire de Laval, qui aimerait notamment recevoir de l’argent pour acheter des terrains en vue d’éventuelles constructions; le soutien à la vie culturelle; ainsi que l’aide aux personnes immigrantes et aux 45 ans et plus en recherche d’emploi.
Une quarantaine de personnes ont assisté à la rencontre et à tour de rôle, elles ont fait connaître la réalité et la clientèle desservie par leur regroupement à Guy Ouellette (Chomedey), Jean Habel (Sainte-Rose), Saul Polo (Laval-des-Rapides), Monique Sauvé (Fabre), Jean Rousselle (Vimont) et la ministre Francine Charbonneau (Mille-Îles).
«Nous voulons entendre vos préoccupations, connaître votre clientèle et vos besoins, a annoncé d’entrée de jeu Saul Polo, également adjoint parlementaire du ministre des Finances, Carlos J. Leitão. Est-ce qu’il y aurait des initiatives qui pourraient être développées et de quelle façon? Les messages que vous nous enverrez seront transmis au premier ministre et au caucus.»
Inquiétude au sujet de l’augmentation du salaire minimum, qui aura des répercussions sur la masse salariale; problématique de rétention d’employés qui une fois formés et expérimentés quittent pour le réseau, attirés par de meilleures conditions de travail; manque de budget pour embaucher du personnel alors que les besoins explosent; aucune indexation depuis des années; des listes d’attente qui n’en finissent plus; crise dans le transport scolaire; les demandes ont eu l’effet d’un cri du cœur pour plusieurs.
Pas une dépense
«Nous avons ouvert un troisième point de service et il déborde, a lancé Mylène Du Bois, directrice générale du Centre de pédiatrie sociale de Laval, en référence au grand nombre d’enfants en situation de vulnérabilité sur le territoire. Pensez aux enfants dans votre budget.»
Marie Bouchart d’Orval, directrice de Partage Humanitaire, un organisme qui anime les milieux de vie d’un millier d’aînés, de la résidence privée aux CHSLD, a fait remarquer aux élus que «le communautaire n’est pas une dépense, mais un investissement». «Nous n’arrivons pas à rendre les services que nous devrions rendre. Nous ne sommes pas capables d’attirer du personnel qualifié par manque d’argent.»
Du côté de la Maison Val-des-Bois, une résidence accueillant des adultes lourdement handicapés, Sylvain D’Astous, le directeur, était visiblement ému lorsqu’il a parlé de sa clientèle. «Ces gens ne peuvent pas aller au cinéma, au théâtre sans être accompagnés. Ces résidents sont pris dans leur corps, leurs émotions. Ça nous prend des grands moyens! Ceux qu’on embauche se forment, prennent de l’expérience et ensuite ils vont ailleurs.»
Le même discours a pu être entendu de la part de Jean Alexandre Perreault, directeur de StimuleArts, un regroupement desservant des Lavallois vivant avec une déficience intellectuelle de modérée à sévère, avec ou sans trouble grave du comportement (TGC), trouble du spectre de l’autisme et handicaps physiques.
«Il faut toujours restreindre et faire des coupes. À l’automne, il y aura probablement 46 personnes qui n’auront pas accès aux activités. Ailleurs, il y a des CISSS qui proposent des services, mais à Laval, ce ne sont que les organismes communautaires qui le font. Un jour, ça va vous péter dans la face.»
Autres demandes
Outre la dénonciation du manque de financement, des participants ont notamment abordé la sauvegarde de l’environnement et l’atteinte de l’objectif de 17 % d’aires protégées; la hausse de la clientèle à la Commission scolaire de Laval, qui aimerait notamment recevoir de l’argent pour acheter des terrains en vue d’éventuelles constructions; le soutien à la vie culturelle; ainsi que l’aide aux personnes immigrantes et aux 45 ans et plus en recherche d’emploi.