Depuis l’an dernier, le marchand du boulevard Curé-Labelle détient la certification Diamant + de ce programme du Fonds Éco IGA, lui qui valorise 82 % de matières résiduelles.
«Ça été une démarche progressive, révèle Dominic Quintal, propriétaire. Nous avions déjà une petite base et notre petit côté vert avec la récupération du carton et d’aliments qu’on envoyait pour le compostage. Nous avons ajouté la collecte du verre, plastique et métal et on récupère maintenant la pellicule de plastique qui entoure nos palettes.»
L’épicerie du quartier Sainte-Rose a également fait partie d’un projet-pilote pour récupérer la styromousse, une action qui a été reconduite, et si elle a obtenu une mention «+», c’est qu’elle fait des dons alimentaires dans sa communauté en provenance d’au moins trois rayons différents.
«Tous les jours deux organismes passent chez nous et nous leur donnons de la viande, des produits de la boulangerie, des fruits et légumes, du poisson et des produits laitiers», mentionne M. Quintal.
Neuf IGA
Au Québec, plus de 70 % des magasins IGA ont pris part au programme et 57 d’entre eux sont certifiés Action Réduction, une reconnaissance développée par le Jour de la Terre. Seulement neuf, y compris celui de Laval, se sont vues décerner la certification Diamant + (80 à 89 % des matières résiduelles valorisées) et 11 ont reçu celle de Platine (70 à 79 %).
«Réussir à obtenir 0 % de déchets dans une épicerie est extrêmement difficile, de dire Pierre Lussier, qui était de passage à Laval afin de féliciter ce marchand de son engagement. Malgré toute la bonne volonté, il y aura toujours des choses qui resteront des déchets. On considère qu’il y a un 10 % intouchable, qui qui n’est ni récupérable ou recyclable. Mais des épiceries comme celles-ci sont des modèles pour nous, on les donne souvent en exemple, et le but, c’est d’amener toutes les autres au niveau Diamant.»
Au IGA Quintal, l’obtention de la plus haute distinction est passée par la participation aux six voies de collecte disponibles, soit les matières animales et compostables, le carton, le papier, plastique, verre et métal, la pellicule de plastique et les huiles de cuisson.
«Dans certains cas, des commerces n’ont pas tous accès à ces collectes parce qu’ils sont situés dans un plus petit marché où il y a une limitation de services», termine Pierre Lussier.
Mentionnons que les niveaux obtenus dans le cadre de ce programme, qu’il soit Bronze, Argent, Or, Platine ou Diamant, sont valides pour une période de deux ans, la certification devant par la suite être renouvelée..