Pourtant, Lefebvre s’était montré optimiste quant à son retour avec le Rocket lors du bilan de fin de saison, deux jours avant son congédiement. L’état-major du Tricolore avait autre chose en tête.
«Je tiens à remercier sincèrement Sylvain pour sa loyauté, son travail et sa contribution au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal, soit avec les Bulldogs de Hamilton, les IceCaps de St. John’s et le Rocket lors des six dernières saisons», a souligné par voie de communiqué Bergevin. Sylvain et son groupe ont dû composer avec plusieurs situations au cours des dernières années. La décision de relever Sylvain de ses fonctions a été très difficile. J’ai pris soin de discuter avec Larry Carrière et je considère que le temps est venu d’avoir une nouvelle direction au poste d’entraîneur-chef.»
Pour le moment, ses adjoints Donald Dufresne, Nick Carrière et Marc Marciano demeurent toujours en poste. Leur statut sera déterminé lorsque le choix du prochain entraîneur-chef du Rocket sera complété.
Il voulait rester
Lefebvre avait indiqué être confiant pour son avenir, mais aussi par rapport à ce qu’il était capable d’accomplir. Il a fait référence aux 51 joueurs qu’il a dirigés au cours de la dernière campagne. «J’ai dû m’adapter à 51 caractères, avait-il mentionné. Je pense que je peux avoir une bonne relation avec les gars. En tant qu’ancien joueur moi-même, je suis passé par où ils sont passés. Je n’ai pas été repêché, j’ai dû travailler plus fort que d’autres et j’ai réussi à faire carrière.
«La pression, j’en avais quand j’étais jeune, a-t-il poursuivi. Quand j’ai commencé ma carrière chez les professionnels, j’avais trois jeunes enfants à la maison et il fallait que je mette de la nourriture sur la table. Ça, c’était de la pression. Je suis dans une situation très différente.»
Le principal intéressé a décliné les entrevues a fait savoir le département des communications du Rocket.
Six ans dans la LAH
Âgé de 50 ans, Sylvain Lefebvre s’est joint à l’organisation des Canadiens en 2012, comme entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton. Il a ensuite occupé les mêmes fonctions à St.John’s, puis à Laval, pour la saison inaugurale. Cette dernière campagne aura été sa pire. Le Rocket a terminé au 30e et dernier rang du circuit. Il a dirigé un total de 456 matchs en saison régulière avec le club-école du Tricolore dans la LAH pendant six saisons, soit de 2012 à 2018. Rappelons que le club-école a participé aux séries une seule fois, subissant toutefois une élimination au premier tour en 2016-17.
Comme joueur, Lefebvre a passé trois saisons à Montréal, de 1989 à 1992. Le défenseur a disputé 945 parties avec le CH, les Maple Leafs de Toronto, les Nordiques de Québec, l’Avalanche du Colorado et les Rangers de New York.
De bons mots
Quelques joueurs ont relevé les qualités de Sylvain Lefebvre lors du bilan de la saison, c’était avant de connaître le sort réservé à leur entraîneur.
Chris Terry: «Il a été très professionnel dans l’adversité. Il a toujours été bon avec moi. C’est un excellent entraîneur.»
Jérémy Grégoire: «Depuis que je suis avec l’organisation, les entraîneurs prennent du temps avec les joueurs avec des séances vidéos. Ils sont toujours là pour nous et les joueurs l’apprécient grandement.»
Éric Gélinas: «Ce que je peux tirer de ma saison, c’est que j’ai beaucoup appris de la part des entraîneurs du côté technique et personnel.»
Matt Taormina: «J’ai connu des périodes de frustrations et il m’a beaucoup aidé mentalement. Je pouvais lui parler quand j’en avais besoin. Il était toujours là.»
Adam Cracknell: «Je sentais la confiance des entraîneurs et j’ai explosé à l’attaque.»
Michael McCarron: «Depuis trois ans, il m’a beaucoup appris surtout le jeu défensif. C’est un aspect difficile pour un joueur de centre qui veut graduer avec les pros.»
Pourtant, Lefebvre s’était montré optimiste quant à son retour avec le Rocket lors du bilan de fin de saison, deux jours avant son congédiement. L’état-major du Tricolore avait autre chose en tête.
«Je tiens à remercier sincèrement Sylvain pour sa loyauté, son travail et sa contribution au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal, soit avec les Bulldogs de Hamilton, les IceCaps de St. John’s et le Rocket lors des six dernières saisons», a souligné par voie de communiqué Bergevin. Sylvain et son groupe ont dû composer avec plusieurs situations au cours des dernières années. La décision de relever Sylvain de ses fonctions a été très difficile. J’ai pris soin de discuter avec Larry Carrière et je considère que le temps est venu d’avoir une nouvelle direction au poste d’entraîneur-chef.»
Pour le moment, ses adjoints Donald Dufresne, Nick Carrière et Marc Marciano demeurent toujours en poste. Leur statut sera déterminé lorsque le choix du prochain entraîneur-chef du Rocket sera complété.
Il voulait rester
Lefebvre avait indiqué être confiant pour son avenir, mais aussi par rapport à ce qu’il était capable d’accomplir. Il a fait référence aux 51 joueurs qu’il a dirigés au cours de la dernière campagne. «J’ai dû m’adapter à 51 caractères, avait-il mentionné. Je pense que je peux avoir une bonne relation avec les gars. En tant qu’ancien joueur moi-même, je suis passé par où ils sont passés. Je n’ai pas été repêché, j’ai dû travailler plus fort que d’autres et j’ai réussi à faire carrière.
«La pression, j’en avais quand j’étais jeune, a-t-il poursuivi. Quand j’ai commencé ma carrière chez les professionnels, j’avais trois jeunes enfants à la maison et il fallait que je mette de la nourriture sur la table. Ça, c’était de la pression. Je suis dans une situation très différente.»
Le principal intéressé a décliné les entrevues a fait savoir le département des communications du Rocket.
Six ans dans la LAH
Âgé de 50 ans, Sylvain Lefebvre s’est joint à l’organisation des Canadiens en 2012, comme entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton. Il a ensuite occupé les mêmes fonctions à St.John’s, puis à Laval, pour la saison inaugurale. Cette dernière campagne aura été sa pire. Le Rocket a terminé au 30e et dernier rang du circuit. Il a dirigé un total de 456 matchs en saison régulière avec le club-école du Tricolore dans la LAH pendant six saisons, soit de 2012 à 2018. Rappelons que le club-école a participé aux séries une seule fois, subissant toutefois une élimination au premier tour en 2016-17.
Comme joueur, Lefebvre a passé trois saisons à Montréal, de 1989 à 1992. Le défenseur a disputé 945 parties avec le CH, les Maple Leafs de Toronto, les Nordiques de Québec, l’Avalanche du Colorado et les Rangers de New York.
De bons mots
Quelques joueurs ont relevé les qualités de Sylvain Lefebvre lors du bilan de la saison, c’était avant de connaître le sort réservé à leur entraîneur.
Chris Terry: «Il a été très professionnel dans l’adversité. Il a toujours été bon avec moi. C’est un excellent entraîneur.»
Jérémy Grégoire: «Depuis que je suis avec l’organisation, les entraîneurs prennent du temps avec les joueurs avec des séances vidéos. Ils sont toujours là pour nous et les joueurs l’apprécient grandement.»
Éric Gélinas: «Ce que je peux tirer de ma saison, c’est que j’ai beaucoup appris de la part des entraîneurs du côté technique et personnel.»
Matt Taormina: «J’ai connu des périodes de frustrations et il m’a beaucoup aidé mentalement. Je pouvais lui parler quand j’en avais besoin. Il était toujours là.»
Adam Cracknell: «Je sentais la confiance des entraîneurs et j’ai explosé à l’attaque.»
Michael McCarron: «Depuis trois ans, il m’a beaucoup appris surtout le jeu défensif. C’est un aspect difficile pour un joueur de centre qui veut graduer avec les pros.»