Cet exercice démocratique contribuera à l’articulation de la position de cette instance métropolitaine face à ce controversé projet.
Il est ici question de convertir un gazoduc existant en un pipeline de transport pétrolier, qui se déploiera sur 4600 kilomètres. L’objectif est d’y faire transiter quotidiennement environ 1,1 million de barils de pétrole brut en provenance de l’Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries de l’Est du Canada.
Inquiétudes
Le projet, qui implique la construction de nouveaux tronçons pipeliniers, soulèvent bien des inquiétudes autant chez les citoyens que les élus.
D’ailleurs, l’administration Demers a déjà manifesté sa grande préoccupation quant aux risques environnementaux en cas de déversement, d’autant que l’oléoduc projeté traversera, à Laval, deux aires protégées – dont l’archipel du Mitan – une zone agricole de même que les rivières des Mille Îles et des Prairies.
Autre mandat
La Commission, dont Stéphane Boyer dirige les travaux, s’est également vue confier un autre mandat.
On attend d’elle une proposition de plan d’action pour la protection et la mise en valeur des milieux naturels sur le territoire de la CMM.
Cette commande fait suite à la création, le 12 mai, de la Table des maires et mairesses pour la protection des milieux naturels.
«Il s’agit d’un quatrième mandat en cinq mois», indique M. Boyer.
Après les consultations publiques de janvier relativement à la réglementation sur l’assainissement des eaux usées, la Commission s’est attelée, ce printemps, à une série de séances d’information sur le projet de Politique métropolitaine de gestion des matières résiduelles 2015-2020.