Le tarif journalier donnera accès à une partie des 698 cases payantes. Le nombre de places disponibles à la journée variera selon la quantité de permis mensuels vendus à 80 $. Ceux-ci garantissent à leurs détenteurs une place réservée.
Un système de contrôle automatisé sera installé d’ici la fin septembre, pour le tarif quotidien. D’ici là, seul le paiement en argent comptant sera accepté.
Les 644 places à l’extérieur seront toujours gratuites. Des places de stationnement seront également réservées aux covoitureurs, dans quelques semaines.
Irritants
De l’aveu même des porte-parole de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), propriétaire du stationnement, cette décision est liée à de nombreuses plaintes formulées par des utilisateurs occasionnels. Ces derniers ont préféré, depuis quatre mois, garer leur voiture sur les terrains vacants avoisinant la station.
En adoptant ces changements, l’AMT élimine les deux irritants principaux relevés par la clientèle cible du stationnement. L’accès réservé aux seuls détenteurs de permis mensuels manquait évidemment de flexibilité.
Par ailleurs, le fait de devoir se procurer la carte autobus-métro (TRAM 3), pour accéder aux places réservées rendait le stationnement payant très peu concurrentiel, même pour les utilisateurs réguliers.
Vide et pas payant
Depuis l’ouverture du métro, le 28 avril, le stationnement souterrain de l’AMT a attiré, au mieux, quelque 175 voitures, sur une possibilité de 698, soit 25 %. Le premier mois, seuls 10 % des places étaient occupées.
En tenant compte du tarif spécial de 60 $ en vigueur jusqu’à la fin août pour le permis mensuel, le manque à gagner s’élève à 131 922 $ pour les quatre premiers mois d’exploitation. Les équipements dont l’AMT est propriétaire (stationnements et terminus, notamment), à la station Montmorency, ont une valeur de 18 M$. (Photo: stationnement metro momo 20807)