Une demande de dissolution a été signifiée au bureau du Directeur général des élections (DGE) du Québec, le 29 octobre, indique M. Bordeleau par voie de communiqué.
La nouvelle n’a pas surpris, considérant que son chef avait confié au Courrier Laval, le 2 octobre, qu’il songeait sérieusement à fermer les livres.
Il s’agit d’une deuxième formation municipale à être rayée de la carte en moins d’un mois.
Tel que nous l’annoncions début octobre, la chef d’Option Laval, Claire Le Bel, avait déjà entrepris cette démarche auprès du DGE.
Incidemment, ce parti qu’elle a fondé quelques mois avant l’échéance électorale de novembre 2013 n’apparaît plus au tableau des partis politiques autorisés au Québec.
Plus que trois!
Officiellement, il ne reste plus que trois partis toujours autorisés, à savoir le Mouvement lavallois dont le chef est le maire Marc Demers, Action Laval-Équipe Jean-Claude Gobé, qui représente l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, et le Nouveau Parti des Lavallois-Équipe Guy Landry.
Avec la disparition du PSC, fondé en 2007, le Mouvement lavallois devient la formation politique municipale doyenne à Laval avec un peu moins de cinq ans d’existence.
Jusqu’à son implosion à l’automne 2012, le PRO des Lavallois-Équipe Gilles Vaillancourt régnait sur la scène municipale depuis 31 ans.
Bordeleau amer
Celui qui a œuvré en politique municipale pendant 20 ans et mordu la poussière lors des 5 dernières élections générales (3 fois à titre de candidat dans Laval-des-Rapides et 2 fois à la mairie) quitte avec amertume.
Il revient notamment sur son échec de 2009, blâmant «la malhonnêteté intellectuelle de certains journalistes et éditeurs de l’époque» pour expliquer le balayage du PRO des Lavallois-Équipe Gilles Vaillancourt, qui réaffirmait une fois de plus son pouvoir absolu à Laval.
Quant aux dernières élections, où il a obtenu tout juste 11 % des suffrages, Robert Bordeleau dénonce encore une fois «la manipulation médiatique» et la «campagne de salissage», dont il s’est dit victime.
Rappelons que malgré le vacuum politique sans précédent causé par la chute de Gilles Vaillancourt et l’éradication de sa toute puissante machine politique et électorale, le PSC a été incapable de faire élire un seul candidat à l’élection de 2013.