Selon l’échéancier dévoilé lors d’un point de presse en début de semaine dernière, les premiers tests sont prévus dans deux ans, alors que les premiers usagers pourront voyager à bord du train à l’été 2021.
Ce projet mené par la Caisse de dépôt et de placement du Québec s’étendra sur 67 kilomètres et traversera l’île Jésus sur sa portion ouest sur le tracé de la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes (stations Sainte-Dorothée et l’île Bigras). En septembre 2016, la Ville de Laval avait déposé un mémoire devant le Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) dans lequel on exprimait des inquiétudes, la majorité ayant été réglée, nous informe le maire Marc Demers.
«On s’inquiétait au niveau sonore et on parlait aussi d’abaisser des rues, mais nous avons dit non à cause des inondations. Il y avait aussi le chantier des ponts de l’île Bigras et de l’Île Verte qui devait se déployer en même temps, mais tout ça a été réglé.»
Le seul point toujours en suspens ne touche pas la Municipalité, mais le Club de golf Laval-sur-le-Lac, qui doit trouver un autre accès pour les golfeurs, celui de la rue Les Cèdres devant être sacrifié.
«Le meilleur scénario serait d’emprunter le boulevard Saint-Antoine, décrit Marc Demers, qui a récemment abordé la question avec le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des Transports, André Fortin. Au départ, on parlait de passer par la rue du Chemin-de-Fer, mais il y a des résidences à cet endroit et il y aurait eu un trop grand achalandage avec les camions et les golfeurs. Cette route aurait été hors norme pour la Ville.»
Facture et tarification
En 2016, le maire avait aussi soulevé des interrogations sur le coût de construction et la tarification pour les usagers. «L’histoire nous donne raison puisque la facture est maintenant de 6,3 milliards de dollars. On ne connaît toujours pas la tarification et la population est en droit de le savoir. Ceci étant dit, nous croyons au transport collectif et électrique, nous l’avons démontré avec les dernières annonces et la tenue du Forum. C’est un incontournable», mentionne le maire, précisant que le REM ne sera pas un ajout à Laval puisqu’il ne fera que prendre la place du train de Deux-Montagnes. «Il y aura toutefois plus de fréquence.»
Un Comité vigilant
Du côté du Comité Citoyen de Laval-les-Îles, qui avait également déposé un mémoire devant le BAPE, on estime «qu’il est trop tôt pour exprimer une opinion représentative de l’ensemble des citoyens des Îles», mais l’organisme «se réjouit de voir démarrer cet ambitieux projet de transport public». On révèle que «l’élaboration concrète et la mise en chantier du réseau apportera des changements drastiques à certains égards, mais incontestablement bénéfiques à une majorité de ses membres».
Le Comité a bien l’intention de rester vigilant et d’informer ses membres sur le processus du REM, indiquant que «les impacts visuels, sonores, sécuritaires, écologiques, etc. temporaires et permanents d’un tel projet sur notre quartier sont énormes».
Finalement, l’organisme souligne que «l’information dont on dispose actuellement est le reflet de la vision» de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). «Toujours en collaboration avec la CDPQ Infra, nous voulons nous assurer de minimiser l’impact que ce projet aura sur notre qualité de vie».
Selon l’échéancier dévoilé lors d’un point de presse en début de semaine dernière, les premiers tests sont prévus dans deux ans, alors que les premiers usagers pourront voyager à bord du train à l’été 2021.
Ce projet mené par la Caisse de dépôt et de placement du Québec s’étendra sur 67 kilomètres et traversera l’île Jésus sur sa portion ouest sur le tracé de la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes (stations Sainte-Dorothée et l’île Bigras). En septembre 2016, la Ville de Laval avait déposé un mémoire devant le Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) dans lequel on exprimait des inquiétudes, la majorité ayant été réglée, nous informe le maire Marc Demers.
«On s’inquiétait au niveau sonore et on parlait aussi d’abaisser des rues, mais nous avons dit non à cause des inondations. Il y avait aussi le chantier des ponts de l’île Bigras et de l’Île Verte qui devait se déployer en même temps, mais tout ça a été réglé.»
Le seul point toujours en suspens ne touche pas la Municipalité, mais le Club de golf Laval-sur-le-Lac, qui doit trouver un autre accès pour les golfeurs, celui de la rue Les Cèdres devant être sacrifié.
«Le meilleur scénario serait d’emprunter le boulevard Saint-Antoine, décrit Marc Demers, qui a récemment abordé la question avec le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des Transports, André Fortin. Au départ, on parlait de passer par la rue du Chemin-de-Fer, mais il y a des résidences à cet endroit et il y aurait eu un trop grand achalandage avec les camions et les golfeurs. Cette route aurait été hors norme pour la Ville.»
Facture et tarification
En 2016, le maire avait aussi soulevé des interrogations sur le coût de construction et la tarification pour les usagers. «L’histoire nous donne raison puisque la facture est maintenant de 6,3 milliards de dollars. On ne connaît toujours pas la tarification et la population est en droit de le savoir. Ceci étant dit, nous croyons au transport collectif et électrique, nous l’avons démontré avec les dernières annonces et la tenue du Forum. C’est un incontournable», mentionne le maire, précisant que le REM ne sera pas un ajout à Laval puisqu’il ne fera que prendre la place du train de Deux-Montagnes. «Il y aura toutefois plus de fréquence.»
Un Comité vigilant
Du côté du Comité Citoyen de Laval-les-Îles, qui avait également déposé un mémoire devant le BAPE, on estime «qu’il est trop tôt pour exprimer une opinion représentative de l’ensemble des citoyens des Îles», mais l’organisme «se réjouit de voir démarrer cet ambitieux projet de transport public». On révèle que «l’élaboration concrète et la mise en chantier du réseau apportera des changements drastiques à certains égards, mais incontestablement bénéfiques à une majorité de ses membres».
Le Comité a bien l’intention de rester vigilant et d’informer ses membres sur le processus du REM, indiquant que «les impacts visuels, sonores, sécuritaires, écologiques, etc. temporaires et permanents d’un tel projet sur notre quartier sont énormes».
Finalement, l’organisme souligne que «l’information dont on dispose actuellement est le reflet de la vision» de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). «Toujours en collaboration avec la CDPQ Infra, nous voulons nous assurer de minimiser l’impact que ce projet aura sur notre qualité de vie».