Les rémunérations varient en fonction du nombre d’élèves de la commission scolaire et des dossiers pour lesquels les commissaires sont responsables.
En effet, le président du conseil des commissaires, les membres du comité exécutif et les commissaires qui participent à d’autres comités ont une rémunération plus élevée.
Établi en 2009 à la Commission scolaire de Laval (CSDL), le salaire de la présidente, Louise Lortie, est de 38 500 $. La rémunération de base pour un commissaire et commissaire-parent est de 7154 $. Tous les salaires suivent une indexation annuelle, mais la CSDL n’a pas donné de retour sur le pourcentage de celle-ci.
De plus, un montant de 1000 $ s’ajoute lorsqu’un commissaire est responsable d’un dossier. Les membres du comité exécutif voient leur salaire bonifié de 2000 $ pour cette seule fonction; le vice-président du conseil des commissaires reçoit 10 000 $ de plus que sa rémunération de base; le président du comité exécutif ajoute à sa paye annuelle une somme de 7000 $, tandis que 3200 $ est octroyé au vice-président du c.e.
Quant à eux, les membres du comité de sélection du personnel-cadre reçoivent 500 $ de plus pour exercer cette fonction.
Une analyse est également faite à la fin de chaque année financière, afin de s’assurer que les montants ont été entièrement dépensés. Le cas échéant, le résidu d’argent est réparti entre les commissaires.
De 22 à 13 élus
Actuellement, les rémunérations sont réparties entre 22 commissaires et la présidente. Lors de la prochaine élection du 2 novembre, le nombre d’élus diminue. Ce seront 13 personnes qui seront nommées lors du suffrage universel.
La somme octroyée par le gouvernement pour la masse salariale sera ajustée en conséquence, confirme la présidente sortante, Louise Lortie. Elle affirme que le gouvernement a déjà commencé à couper dans la masse salariale des élus.
Ajoutons que la personne à la tête de l’établissement travaille à temps plein, alors que les autres ont un poste à temps partiel.