La leader du gouvernement à la Chambre des communes, Bardish Chagger, était de passage, le 15 janvier, au centre de la petite enfance (CPE) La Giboulée, dans Sainte-Dorothée, pour annoncer la bonification de l’Allocation canadienne pour les enfants (ACE) mise en place en 2018 et octroyée à 48 000 familles lavalloises.
Elle agissait pour l’occasion à titre de porte-parole pour le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jean-Yves Duclos.
Plutôt que d’attendre la date prévue en juillet 2020, le gouvernement a devancé l’indexation de l’ACE au coût de la vie. «Grâce à ce changement, les familles qui bénéficient de l’ACE ont reçu en moyenne 4600 $ de plus en deux ans comparativement à 2015-2016», a commenté Mme Chagger.
S’adressant aux quelques parents réunis dans la salle de jeu, la députée de Waterloo, en Ontario, a ajouté que cette somme économisée n’était pas imposable. Concrètement, les familles ayant un revenu familial net rajusté (RFNR) de moins de 30 450 $ recevront 6496 $ par an pour chaque enfant admissible âgé de moins de 6 ans et 5481 $ pour ceux âgés de 6 à 17 ans.
En plus du versement mensuel de l’ACE, les familles peuvent accéder à l’Allocation canadienne pour les travailleurs insérée dans le budget 2018. Une troisième prestation s’ajoutera en 2020, soit l’Allocation canadienne d’aide au logement.
En combinant ces revenus, une famille ayant un enfant en bas âge et un adolescent pourrait toucher jusqu’à 17 000 $, comparativement à 12 443 $ sous l’ancien régime.
À Laval
C’est 25,4 M$ qui sont distribués sur le territoire lavallois pour ce programme. Le député libéral de Laval-Les Îles, Fayçal El-Khoury, a raconté que la différence était notable pour de nombreuses familles de sa circonscription.
«Des gens sont venus me dire qu’ils étaient capables d’amener leur enfant au cinéma une fois par mois, de payer un cours de patinage ou un meilleur équipement de ski, a précisé le père de trois enfants. Cette prestation donne beaucoup de bonheur.»
Résidente de Fabreville, Geneviève Côté a vu trois de ses enfants être pris en charge par le CPE La Giboulée. «On a l’impression d’avoir plus de marge de manœuvre avec l’argent qu’on reçoit, a-t-elle décrit. On peut l’utiliser dans les activités de notre choix, plutôt que de passer par des subventions qui imposent les limites des dépenses.»