Initiés d’abord par le Comité de développement local de Chomedey (CDLC), puis le Service de police de Laval (SPL) durant la pandémie de la COVID-19, des matchs amicaux de basketball extérieurs entre jeunes prennent de l’expansion dans six parcs cet été, dont deux impliqueront aussi des policiers lavallois.
«À l’origine, le CDLC cherchait un moyen d’occuper les jeunes laissés à eux-mêmes dans les parcs de la ville, car si ces jeunes sont organisés, exemple, dans une ligue de basketball extérieure, ça devient plus difficile pour les autres de faire certaines choses», de raconter Éric Denis, directeur de l’Association régionale de basketball Laval.
Également, celui qui est aussi directeur-adjoint à l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle avait pour projet de former des jeunes, âgés de 15 à 20 ans, comme animateurs, entraîneurs et arbitres de basket, question de pouvoir les recruter officiellement à l’automne dans les différents circuits de développement en sol lavallois.
«Tout le monde, jeunes et policiers, jouent dehors au basketball et les barrières tombent»
– Éric Denis, directeur de l’Association régionale de basketball Laval
Implication policière
À l’époque, quasi simultanément, par le biais de l’agent Marc-Alexandre Petti, de son escouade prévention, la police mettait aussi mis sur pied un projet-pilote dans les parcs publics autour des terrains de basketball.
Cette intervention, où des policiers se transformaient en joueurs, avait pour objectif de démystifier le rôle de la police auprès de la jeunesse lavalloise, avec un but avoué de prévenir l’inquiétante montée de la criminalité observée chez celle-ci ces dernières années, particulièrement durant la pandémie.
Unir ses forces
Au fil du temps, les intervenants des deux projets distincts ont joint leurs efforts et l’organisation de ces parties s’est étoffée, devenant le programme «Basket dans mon quartier», poussé par l’Association régionale de basketball Laval, en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, afin de promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie.
Toutefois, la police de Laval demeure étroitement associée au projet.
«Nos policiers troqueront leurs bottes pour des espadrilles et participeront à des parties amicales de basketball, de confier l’agent Nicolas Mongeau, porte-parole du SPL dans ce dossier. Des agents d’intervention communautaire du Service et des intervenants d’organismes communautaires de Laval seront également présents sur place pour discuter avec vous [les jeunes participants].»
Nouveauté cet été, «Basket dans mon quartier» s’étendra d’un bout à l’autre de l’île Jésus, dans des parcs de six quartiers.
À noter que les policiers ne seront cependant présents que lors des rendez-vous au parc Raymond-Millar et parc des Coccinelles.
Commencées le 25 juin et se poursuivant jusqu’au jeudi 14 août, les parties prendront place, de 18h30 à 20h30, les mardis et mercredis au parc Raymond-Millar (222, boulevard du Roi-du-Nord, Sainte-Rose); les lundis et jeudis au parc des Coccinelles (750, 73<+>e<+> Avenue, Chomedey), ainsi qu’au parc Marc-Aurèle-Fortin (720, rue Fleury, Fabreville); les mardis et jeudis au parc du Moulin (1125, montée du Moulin, Saint-François), ainsi qu’au parc Chopin (1881, avenue Dumouchel, Chomedey); ainsi que les lundis et mercredis au parc Émile (55, boulevard Cartier Ouest, Laval-des-Rapides).
«De plus, nos jeunes deviennent des agents multiplicateurs auprès des autres et des leaders positifs dans leur communauté, d’observer Éric Denis. Ça développe un sentiment d’appartenance à quelque chose de plus grand que toi, et cela, c’est immense et très important pour chaque jeune; alors que les préjugés entre eux et les policiers évoluent et changent du négatif au positif.»
Pour toute information supplémentaire, se rendre sur la page Facebook de l’Association régionale de basketball Laval.
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