Les habitations de 30 unités et moins pourront réaliser les travaux à coût nul, alors que ceux effectués dans les résidences de 31 à 99 unités seront financés à hauteur de 80 %. Pour les résidences de plus de 100 unités, 60 % des frais seront assumés par le gouvernement.
À Laval, le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA) compte 30 membres. De ce nombre, 18 ont un système complet de gicleurs, 4 résidences en sont partiellement équipées et 8 sont sans gicleurs selon les données fournies par l’organisme.
En ce qui a trait aux non-membres, 6 bâtiments sont giclés, un l’est partiellement et 11 ne le sont pas. La règlementation du gouvernement, adoptée en 2015, prévoit que toutes les résidences devront être conformes au 2 décembre 2020.
Bonne nouvelle
Du côté de l’Association Québécoise de Défense des Droits des Personnes Retraitées et Préretraitées (AQDR) de Laval-Laurentides, on se réjouit de la bonification qui «permettra de soulager plusieurs résidences pour aînés, particulièrement dans les régions rurales où les résidences sont plus petites», fait valoir Pierre Lynch, président de l’organisme.
L’AQDR indique via communiqué que «le taux de résidences conformes à l’obligation d’installer un système de gicleurs stagnait à 50 % dans l’ensemble du réseau», une donnée qui inquiète. On souligne également que certaines résidences ont fermé leurs portes «en raison de la difficulté d’emprunter des sommes importantes». L’annonce arrive trop tard pour elles, rapporte l’ADQR qui regroupe près de 25 000 membres divisés en 42 sections locales.
Programme d’assistance
En 2016, l’installation de gicleurs devenait le premier chantier du nouveau Programme assistance bâtiment déployé par le RQRA. Cet outil venait aussi soutenir des projets d’agrandissement, rénovation ou mise aux normes.
Au Québec, 62 résidences membres du regroupement «sont déjà bien engagées dans la démarche», soutenues par le programme.
«Nos efforts de représentation auprès des instances gouvernementales concernées ont porté fruit et nous sommes très fiers d’avoir été entendus, a révélé par voie de communiqué Yves Desjardins, président-directeur général. Nous sommes maintenant très optimistes pour l’avenir et la diversité de l’offre de logements destinés aux retraités du Québec. Ultimement, nous espérons que cette mesure évitera des fermetures de résidences pour aînés.»
Finalement, l’annonce de Gaétan Barrette, ministre de la Santé, a fait réagir Francine Charbonneau, ministre responsable de la région de Laval.
«Toutes les RPA n’ont pas la capacité d’assumer dans une même mesure les coûts engendrés par l’installation d’un système de gicleurs, mais elles ont toutes à cœur de prendre les mesures nécessaires pour protéger la sécurité de leurs résidents, dit-elle. Je suis ravie que notre gouvernement soit à l’écoute des préoccupations des propriétaires de RPA, et tout particulièrement celles qui sont situées dans de plus petites communautés, et que davantage de soutien soit offert pour que celles-ci puissent assurer le maintien d’une offre d’habitation sécuritaire partout au Québec.»
Les habitations de 30 unités et moins pourront réaliser les travaux à coût nul, alors que ceux effectués dans les résidences de 31 à 99 unités seront financés à hauteur de 80 %. Pour les résidences de plus de 100 unités, 60 % des frais seront assumés par le gouvernement.
À Laval, le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA) compte 30 membres. De ce nombre, 18 ont un système complet de gicleurs, 4 résidences en sont partiellement équipées et 8 sont sans gicleurs selon les données fournies par l’organisme.
En ce qui a trait aux non-membres, 6 bâtiments sont giclés, un l’est partiellement et 11 ne le sont pas. La règlementation du gouvernement, adoptée en 2015, prévoit que toutes les résidences devront être conformes au 2 décembre 2020.
Bonne nouvelle
Du côté de l’Association Québécoise de Défense des Droits des Personnes Retraitées et Préretraitées (AQDR) de Laval-Laurentides, on se réjouit de la bonification qui «permettra de soulager plusieurs résidences pour aînés, particulièrement dans les régions rurales où les résidences sont plus petites», fait valoir Pierre Lynch, président de l’organisme.
L’AQDR indique via communiqué que «le taux de résidences conformes à l’obligation d’installer un système de gicleurs stagnait à 50 % dans l’ensemble du réseau», une donnée qui inquiète. On souligne également que certaines résidences ont fermé leurs portes «en raison de la difficulté d’emprunter des sommes importantes». L’annonce arrive trop tard pour elles, rapporte l’ADQR qui regroupe près de 25 000 membres divisés en 42 sections locales.
Programme d’assistance
En 2016, l’installation de gicleurs devenait le premier chantier du nouveau Programme assistance bâtiment déployé par le RQRA. Cet outil venait aussi soutenir des projets d’agrandissement, rénovation ou mise aux normes.
Au Québec, 62 résidences membres du regroupement «sont déjà bien engagées dans la démarche», soutenues par le programme.
«Nos efforts de représentation auprès des instances gouvernementales concernées ont porté fruit et nous sommes très fiers d’avoir été entendus, a révélé par voie de communiqué Yves Desjardins, président-directeur général. Nous sommes maintenant très optimistes pour l’avenir et la diversité de l’offre de logements destinés aux retraités du Québec. Ultimement, nous espérons que cette mesure évitera des fermetures de résidences pour aînés.»
Finalement, l’annonce de Gaétan Barrette, ministre de la Santé, a fait réagir Francine Charbonneau, ministre responsable de la région de Laval.
«Toutes les RPA n’ont pas la capacité d’assumer dans une même mesure les coûts engendrés par l’installation d’un système de gicleurs, mais elles ont toutes à cœur de prendre les mesures nécessaires pour protéger la sécurité de leurs résidents, dit-elle. Je suis ravie que notre gouvernement soit à l’écoute des préoccupations des propriétaires de RPA, et tout particulièrement celles qui sont situées dans de plus petites communautés, et que davantage de soutien soit offert pour que celles-ci puissent assurer le maintien d’une offre d’habitation sécuritaire partout au Québec.»