La précarité des postes offerts au personnel de soutien scolaire contribue à la pénurie de main-d’œuvre.
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, explique: «il y a 8 personnes sur 10 qui travaillent en services directs aux élèves qui ne sont pas à temps plein. Comment voulez-vous qu’elles puissent continuer à suivre l’augmentation du coût de la vie?»
La précarité affecte également sept personnes sur dix qui travaillent dans les emplois manuels en milieu scolaire et 64% du personnel administratif.
Démissions
Malheureusement, on remarque que plusieurs membres du personnel de soutien scolaire démissionnent pour aller travailler dans d’autres secteurs d’activités afin d’occuper un emploi à temps plein toute l’année.
«J’ai entendu plusieurs témoignages de membres travaillant en services directs aux élèves qui n’ont pas eu le choix de travailler ailleurs, déclare Éric Pronovost, via communiqué. Elles ont maintenant des postes à temps plein, elles ne sont plus au chômage durant l’été et les fêtes, leur horaire ne change pas chaque année. Bref, leur stress financier a diminué.»
Selon la FPSS-CSQ, l’amélioration des conditions de travail de ces employés serait la solution. (C.P./IJL)