Le gouvernement du Québec a annoncé que le passeport vaccinal deviendra obligatoire pour accéder à une succursale de la SAQ ou la SQDC dès le mardi 18 janvier.
Cette nouvelle mesure a pour but d’inciter la population non vaccinée à aller chercher leurs deux premières doses de vaccin contre la COVID-19.
«Ce n’est pas terminé, a ajouté Christian Dubé, ministre de la Santé, lors d’un point de presse tenu le 6 janvier. Dans les prochains jours, nous ajouterons des services ou commerces non essentiels où le passeport vaccinal sera imposé.»
Parmi les exemples cités, notons les services de soins personnels. Des dates plus précises concernant la mise en place de ces nouvelles restrictions seront divulguées ultérieurement.
«Si les non vaccinés sont mécontents de cette situation, ils ont une solution très simple à leur portée, c’est de se faire vacciner, a poursuivi M. Dubé. C’est gratuit et ça vous protège contre la maladie.»
Le ministre de la Santé a aussi mentionné qu’il faut s’attendre à ce qu’une troisième dose soit rendue nécessaire pour faire valider son passeport vaccinal dans les prochains mois.
Hospitalisations
Le gouvernement provincial a également précisé que 1953 personnes ayant la COVID-19 étaient actuellement hospitalisées au Québec. Près de 40 % de celles-ci sont entrées dans un établissement hospitalier pour une autre raison, mais ont ensuite été testées positives au virus.
«Même si ces gens entrent pour une autre raison, on doit quand même les traiter d’une façon différente, car on ne peut pas les mettre avec des personnes qui n’ont pas la COVID-19», a noté M. Dubé.
L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux prévoit d’ailleurs «une avalanche de nouvelles hospitalisations dans les prochains jours». Cela survient alors que près de 20 000 employés du réseau de la santé sont absents du travail en raison de la COVID-19.
L’instance gouvernementale travaille ainsi avec les syndicats du milieu de la santé pour obtenir du renfort supplémentaire afin d’être en mesure d’accueillir 2500 patients touchés par le virus d’ici la mi-janvier.
Notons également que M. Dubé prévoit rendre disponible une plateforme web qui permettra d’enregistrer soi-même un résultat positif à un test rapide de dépistage de la COVID-19, «si possible la semaine prochaine». Celle-ci permettrait d’améliorer l’évaluation de la situation épidémiologique au Québec.