L’initiative de Marc Demers englobe les villes comprises dans les MRC de Thérèse-De Blainville et Deux-Montagnes, ainsi que Terrebonne, Saint-Jérôme et Mirabel.
«C’est un défi important, a mentionné d’entrée de jeu le maire Demers lors d’un point de presse dans les installations de la Société de transport de Laval, ce matin. Oui, il y aura des coûts importants [rattachés aux actions], mais le coût de l’inertie est encore plus grand. Nous représentons quelque 800 000 habitants, soit 10 % de la population au Québec, alors c’est important de s’unir.»
Dans son allocution, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, a fait remarquer que 180 000 véhicules circulent sur l’autoroute 15 chaque jour et que 100 000 pourraient s’ajouter avec la croissance de la population. «Pour la 13, on parle de 92 000 véhicules au quotidien», a révélé M. Charron, citant au passage le coût faramineux à payer, entre autres, en temps et essence.
Denis Martin, maire de Deux-Montagnes, a pour sa part évoqué la venue prochaine du REM, «mais il ne faut pas voir ça comme une panacée. Il doit y avoir d’autres nouvelles qui accompagneront son arrivée».
Études et conférences
D’ici la tenue de l’événement, des études seront réalisées sur les différents impacts de la congestion routière, dont les résultats seront dévoilés en avril. Ces démarches viendront aider les élus à cibler les actions à prendre pour en arriver à un consensus clair sur les priorités, à la grande satisfaction de toutes les villes impliquées.
Également, des conférences sur différents enjeux seront au menu de ce premier Forum, dont l’endroit reste encore à déterminer.
«Le docteur François Reeves, qui est Lavallois, viendra donner une conférence portant sur le coût sur le plan humain et médical, indique Marc Demers. Il parlera aussi des soins, auxquels un coût est rattaché, en plus des maladies, inconforts et problèmes que la congestion cause.»
André Fortin, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, a déjà confirmé sa présence et des représentants du palier fédéral seront conviés à assister à cette journée de réflexion. «Nous allons aussi inviter les partis qui sont susceptibles de prendre le pouvoir en octobre pour qu’ils nous informent de leur vision, a déclaré Marc Demers. On veut des actions concrètes, pas des promesses qu’on entend depuis des décennies. Je crois que nous pouvons avoir une influence sur les orientations de la prochaine élection.»
Au terme du sommet lavallois, «la volonté est d’adopter une déclaration commune et de proposer aux gouvernements du Québec et du Canada, des projets de transports collectifs» qui réduiront la congestion sur le réseau de la Rive-Nord tout en améliorant la qualité de vie des citoyens.
Sondage de la STL
À l’été 2017, la STL a réalisé un sondage sur les préoccupations de mobilité auprès des Lavallois et résidents de la banlieue nord. Voici quelques-uns des résultats.
84 %
Répondants qui estiment que la congestion a augmenté depuis cinq ans
58 %
Pourcentage de gens qui croient que la congestion a un impact sur leur bien-être et sécurité
48 %
Impacts négatifs sur le temps de déplacement
54 %
Gens en faveur de l’investissement dans le transport en commun
46 %
Citoyens en faveur de la construction de nouvelles routes
L’initiative de Marc Demers englobe les villes comprises dans les MRC de Thérèse-De Blainville et Deux-Montagnes, ainsi que Terrebonne, Saint-Jérôme et Mirabel.
«C’est un défi important, a mentionné d’entrée de jeu le maire Demers lors d’un point de presse dans les installations de la Société de transport de Laval, ce matin. Oui, il y aura des coûts importants [rattachés aux actions], mais le coût de l’inertie est encore plus grand. Nous représentons quelque 800 000 habitants, soit 10 % de la population au Québec, alors c’est important de s’unir.»
Dans son allocution, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, a fait remarquer que 180 000 véhicules circulent sur l’autoroute 15 chaque jour et que 100 000 pourraient s’ajouter avec la croissance de la population. «Pour la 13, on parle de 92 000 véhicules au quotidien», a révélé M. Charron, citant au passage le coût faramineux à payer, entre autres, en temps et essence.
Denis Martin, maire de Deux-Montagnes, a pour sa part évoqué la venue prochaine du REM, «mais il ne faut pas voir ça comme une panacée. Il doit y avoir d’autres nouvelles qui accompagneront son arrivée».
Études et conférences
D’ici la tenue de l’événement, des études seront réalisées sur les différents impacts de la congestion routière, dont les résultats seront dévoilés en avril. Ces démarches viendront aider les élus à cibler les actions à prendre pour en arriver à un consensus clair sur les priorités, à la grande satisfaction de toutes les villes impliquées.
Également, des conférences sur différents enjeux seront au menu de ce premier Forum, dont l’endroit reste encore à déterminer.
«Le docteur François Reeves, qui est Lavallois, viendra donner une conférence portant sur le coût sur le plan humain et médical, indique Marc Demers. Il parlera aussi des soins, auxquels un coût est rattaché, en plus des maladies, inconforts et problèmes que la congestion cause.»
André Fortin, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, a déjà confirmé sa présence et des représentants du palier fédéral seront conviés à assister à cette journée de réflexion. «Nous allons aussi inviter les partis qui sont susceptibles de prendre le pouvoir en octobre pour qu’ils nous informent de leur vision, a déclaré Marc Demers. On veut des actions concrètes, pas des promesses qu’on entend depuis des décennies. Je crois que nous pouvons avoir une influence sur les orientations de la prochaine élection.»
Au terme du sommet lavallois, «la volonté est d’adopter une déclaration commune et de proposer aux gouvernements du Québec et du Canada, des projets de transports collectifs» qui réduiront la congestion sur le réseau de la Rive-Nord tout en améliorant la qualité de vie des citoyens.
Sondage de la STL
À l’été 2017, la STL a réalisé un sondage sur les préoccupations de mobilité auprès des Lavallois et résidents de la banlieue nord. Voici quelques-uns des résultats.
84 %
Répondants qui estiment que la congestion a augmenté depuis cinq ans
58 %
Pourcentage de gens qui croient que la congestion a un impact sur leur bien-être et sécurité
48 %
Impacts négatifs sur le temps de déplacement
54 %
Gens en faveur de l’investissement dans le transport en commun
46 %
Citoyens en faveur de la construction de nouvelles routes