Il se donne 100 jours pour compléter l’intégration des défuntes structures de Laval Technopole et du Centre local de développement (CLD) au sein de l’appareil municipal et élaborer la nouvelle stratégie qui soutiendra le développement des affaires à Laval.
Structure
Devant un parterre de gens d’affaires, le 18 juin, l’ex-PDG du Palais des congrès de Montréal a dévoilé la structure du service qui se décline en ces quatre grands volets: investissements immobiliers, développement de l’entrepreneuriat et des entreprises, planification du développement économique et des alliances et secrétariat général en appui au milieu.
Le personnel agira auprès des gens d’affaires et promoteurs à titre de chargé de comptes dans une approche de pyramide inversée axée sur le client.
«Ce nouveau processus de prise en charge permettra un parrainage proactif et collaboratif, sans dédoublement, en plus de favoriser des suivis rigoureux», a fait savoir M. Tremblay.
À court terme
La Direction économique entend transformer rapidement la Maison du commerce et de l’industrie en un véritable carrefour pour les entrepreneurs.
Cette «proximité avec le milieu des affaires» s’incarne, entre autres, dans une entente de partenariat de trois ans fraîchement conclue avec la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, qui cohabite justement avec la Ville dans cette Maison du commerce.
M. Tremblay s’est aussi engagé à créer sous peu deux nouveaux pôles de développement et sept comités, lesquels s’emploieront à soutenir l’entrepreneuriat et le financement des très petites, petites et moyennes entreprises, les pôles sectoriels, la formation et les institutions pour la croissance des emplois.
D’ici la fin 2015, un grand forum immobilier réunira la communauté d’affaires autour des grands projets d’investissement sur l’île Jésus.
Manque de souplesse
Le chef de l’opposition officielle, Jean-Claude Gobé, entretient pour sa part certaines réserves face à la nouvelle structure qui souffrirait, selon lui, d’un «manque de souplesse».
«Il est évident que Laval Technopole avait plus de latitude et de flexibilité», affirme-t-il, ajoutant que la force d’une société de développement économique repose sur cette souplesse lui permettant «d’agir et de réagir beaucoup plus rapidement qu’un service municipal».
Aux yeux de M. Gobé, cette réforme administrative n’aura pour effet «que d’alourdir encore un peu plus l’appareil municipal».