Un convoi composé d’un autobus et d’une vingtaine de voitures s’est rendu, le 3 mars, à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval pour manifester son appui envers le personnel de la santé.
«Ça fait maintenant un an qu’ils sont au travail à combattre cette pandémie, mentionne Sonia Ethier, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui a organisé l’événement. Nous voulions saluer leur travail et leur rappeler à quel point ils sont importants.»
(Vidéo gracieuseté)
L’événement était organisé conjointement avec la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) et la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ).
«Les employés des services de garde d’urgence ont aussi fait un travail remarquable, ajoute Mme Ethier. Ils arrivent tôt et partent tard du travail, tout en ayant une responsabilité importante. Ils travaillent sans relâche au détriment de leur santé et au risque de ramener le virus à la maison.»
Les membres présents sur place n’ont d’ailleurs pas manqué l’occasion de faire du bruit à plusieurs reprises pour se faire entendre par leurs collègues qui travaillent à l’intérieur des installations de la Cité-de-la-Santé.
Négociations
La CSQ a aussi profité de cette occasion pour rappeler que les négociations des nouvelles conventions collectives n’avançaient pas. Les organisations syndicales souhaitent d’ailleurs que le gouvernement provincial améliore leurs conditions de travail.
«Après un an et demi de négociations, il n’y a toujours aucun article de signé, affirme Claire Montour, présidente de la FSQ-CSQ. Nous avons rejeté à l’unanimité une proposition globale. Nous n’avons pas fait ça par caprice, mais bien parce que nous voulons obtenir de meilleures conditions de travail, une vraie reconnaissance du travail d’infirmière, d’infirmière auxiliaire et d’inhalothérapeute.»
Discours de Sonia Ethier près de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé de Laval (Vidéo gracieuseté)
Mme Ethier précise quant à elle que le regroupement syndical avait réajusté ses demandes au printemps dernier pour prendre en compte le contexte économique auquel la province doit faire face en raison de la pandémie. Cela n’a toutefois pas mené vers un débouché dans les négociations.
«On est ici pour demander du respect pour notre personnel, conclut-elle. On veut un ratio personnel-patients, des équipes stables et la fin du temps supplémentaire obligatoire. On veut arrêter de se promener dans tous les sens et mettre fin aux agences de placement.»