La journée de notre appel téléphonique, un homme venait d’apporter une lettre reçue par la poste l’informant qu’il avait hérité de 10 000 000 livres sterling! «On lui disait que c’était un membre de sa famille qui était décédé. Comment on l’avait choisi, j’en ai aucune idée!» de déclarer Francine Côté-Demers, directrice de l’organisme lavallois.
Un autre exemple de fraude: une sexagénaire a été contactée par courriel par un homme qui lui demandait de l’argent pour acheter une maison en Italie, résidence qu’elle partagerait avec lui une fois l’achat complété, promettait-il. «Nous avons essayé de lui expliquer que ce n’était pas vrai, mais elle refuse de nous croire. Elle a même déjà envoyé des chèques.»
Mme Côté-Demers rappelle aussi ce cas d’une dame ayant été sollicitée pour de l’argent dédié à la cause des enfants malades par l’entremise d’une sœur religieuse habitant l’Europe. «Elle disait que c’était dans sa religion et dans ses valeurs [de faire ça] et il faut respecter ça.»
Isolées et vulnérables
Les fraudeurs vont très souvent cibler des personnes âgées isolées et vulnérables et, dans la majorité des cas, celles qui demeurent encore à la maison, explique la directrice. «Ce sont des gens qui ne sortent pas beaucoup. On ne sait pas comment ils les ciblent», dit-elle, ajoutant que 99 % des aînés de 75 ans et plus n’ont pas d’ordinateur.
Tout comme nous l’a confirmé la Police de Laval, l’arnaque des grands-parents n’a pas refait surface récemment à DIRA-Laval. «Il n’y en a pas eu au cours des six derniers mois. Mais les fraudeurs, une fois que nous avons compris comment ils fonctionnent, ils changent de techniques et reviennent avec autre chose.»
Prévention et sensibilisation
La meilleure façon de diminuer les risques de fraude est de passer par la prévention et la sensibilisation. «Notre travail, c’est d’en parler. On donne beaucoup de conférences auxquelles les policiers prennent part. On explique tout de A à Z aux gens, les formes que peuvent prendre les fraudes, les vols d’identité. Il faut être à l’affut et vigilant.»
Quant aux dénonciations, des personnes aînées viennent eux-mêmes rapporter des cas, sinon DIRA-Laval accueille les enfants. «Ces derniers, parfois, ne veulent pas parler aux parents, de peur que ça cause des conflits», conclut Francine Côté-Demers.
La journée de notre appel téléphonique, un homme venait d’apporter une lettre reçue par la poste l’informant qu’il avait hérité de 10 000 000 livres sterling! «On lui disait que c’était un membre de sa famille qui était décédé. Comment on l’avait choisi, j’en ai aucune idée!» de déclarer Francine Côté-Demers, directrice de l’organisme lavallois.
Un autre exemple de fraude: une sexagénaire a été contactée par courriel par un homme qui lui demandait de l’argent pour acheter une maison en Italie, résidence qu’elle partagerait avec lui une fois l’achat complété, promettait-il. «Nous avons essayé de lui expliquer que ce n’était pas vrai, mais elle refuse de nous croire. Elle a même déjà envoyé des chèques.»
Mme Côté-Demers rappelle aussi ce cas d’une dame ayant été sollicitée pour de l’argent dédié à la cause des enfants malades par l’entremise d’une sœur religieuse habitant l’Europe. «Elle disait que c’était dans sa religion et dans ses valeurs [de faire ça] et il faut respecter ça.»
Isolées et vulnérables
Les fraudeurs vont très souvent cibler des personnes âgées isolées et vulnérables et, dans la majorité des cas, celles qui demeurent encore à la maison, explique la directrice. «Ce sont des gens qui ne sortent pas beaucoup. On ne sait pas comment ils les ciblent», dit-elle, ajoutant que 99 % des aînés de 75 ans et plus n’ont pas d’ordinateur.
Tout comme nous l’a confirmé la Police de Laval, l’arnaque des grands-parents n’a pas refait surface récemment à DIRA-Laval. «Il n’y en a pas eu au cours des six derniers mois. Mais les fraudeurs, une fois que nous avons compris comment ils fonctionnent, ils changent de techniques et reviennent avec autre chose.»
Prévention et sensibilisation
La meilleure façon de diminuer les risques de fraude est de passer par la prévention et la sensibilisation. «Notre travail, c’est d’en parler. On donne beaucoup de conférences auxquelles les policiers prennent part. On explique tout de A à Z aux gens, les formes que peuvent prendre les fraudes, les vols d’identité. Il faut être à l’affut et vigilant.»
Quant aux dénonciations, des personnes aînées viennent eux-mêmes rapporter des cas, sinon DIRA-Laval accueille les enfants. «Ces derniers, parfois, ne veulent pas parler aux parents, de peur que ça cause des conflits», conclut Francine Côté-Demers.