C’est du moins ce que révèle un second rapport indépendant commandé par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour évaluer l’impact fiscal qu’aurait un tel projet pour les municipalités touchées.
«Le projet Énergie Est rapporterait 11 200 $ à Ville de Laval par année en taxation», déplore le conseiller municipal Stéphane Boyer en citant cette étude.
Élu du Mouvement lavallois et président des consultations publiques que la CMM tient présentement sur le controversé projet, M. Boyer affirme que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
«Assumer les risques d’un projet qui rapportera des millions à l’industrie privée pour une bouchée de pain n’est tout simplement pas acceptable. Au-delà du risque, ce maigre revenu ne compenserait sans doute pas les coûts associés à la formation de notre personnel et aux mesures d’urgence qui devront être mises en place», déclare le conseiller de Duvernay-Pont-Viau dans un communiqué de presse, publié le 18 septembre.
Contrairement aux autres provinces canadiennes, poursuit l’élu, la législation québécoise ne permet pas de taxer de telles infrastructures différemment, ce qui explique le très faible impact fiscal que l’oléoduc générerait dans la Belle Province.