L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) injecte un million de dollars dans la recherche sur la COVID-19.
Dès janvier 2021, ce réseau universitaire dédié à la recherche et la formation d’étudiants de 2e et 3e cycles financera des projets concrets entourant la recherche sur le traitement, la détection et les tests diagnostiques rapides de ce virus, mais également sur son incidence dans les communautés et ses effets sur la société en général de même que sur les transformations qui en découlent.
«Cette initiative vise à renforcer le leadership de l’INRS en recherche et à aider le Québec à faire face aux multiples défis et changements auxquels la société est actuellement confrontée», a déclaré la présidente du conseil d’administration, Linda Labbé, par voie de communiqué le 15 octobre.
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) injecte un million de dollars dans la recherche sur la COVID-19.
Dès janvier 2021, ce réseau universitaire dédié à la recherche et la formation d’étudiants de 2e et 3e cycles financera des projets concrets entourant la recherche sur le traitement, la détection et les tests diagnostiques rapides de ce virus, mais également sur son incidence dans les communautés et ses effets sur la société en général de même que sur les transformations qui en découlent.
«Cette initiative vise à renforcer le leadership de l’INRS en recherche et à aider le Québec à faire face aux multiples défis et changements auxquels la société est actuellement confrontée», a déclaré la présidente du conseil d’administration, Linda Labbé, par voie de communiqué le 15 octobre.
Large spectre
Cela s’ajoute aux efforts des agences subventionnaires canadiennes et québécoises qui financent déjà plus de 50 projets initiés par le corps enseignant de l’INRS.
«Notre corps professoral contribue déjà à la recherche fondamentale et appliquée dans des secteurs stratégiques, enchaîne le directeur général, Luc-Alain Giraldeau. Nous avons décidé de permettre aux chercheuses et chercheurs de mettre à profit leur expertise sur un large spectre de sujets portant sur la COVID-19. Ce virus affecte tout le monde au Québec. Il était fondamental pour l’INRS de prêter main-forte aux recherches scientifiques dans ce domaine et de soutenir financièrement celles et ceux qui la font.»
Valeur ajoutée
À cet égard, l’approche intersectorielle et interdisciplinaire propre à l’Institut offre un énorme potentiel de recherche sur la COVID-19.
«Il est important de favoriser la recherche collaborative entre chercheuses et chercheurs de la même discipline, mais aussi de stimuler les partenariats de recherche intersectoriels, précise la directrice scientifique de l’INRS, Pascale Champagne. L’interdisciplinarité est l’une des valeurs de notre établissement universitaire et ce programme est l’occasion de la mettre en lumière.»
Financement
Ainsi, chacun des projets sélectionnés pourra voir son financement renouvelé jusqu’à concurrence de 100 000 $ pour un an.
Au renouvellement, la proposition de recherche pourra également être ajustée au besoin, poursuit Mme Champagne.
«L’avancement, en science, se fait très rapidement sur les sujets entourant la COVID-19. Nous voulons permettre cette ouverture aux membres chercheurs afin qu’ils puissent modifier les objectifs de leurs recherches en fonction des avancées scientifiques.»
Des projets
Parmi les projets qui ont cours à l’INRS en lien avec la lutte contre l’ennemi invisible, notons la Résilience et stress périnatal en temps de pandémie (Cathy Vaillancourt), Des recherches pour un antiviral à large spectre contre les coronavirus (Steven Laplante, Laurent Chatel-Chaix et Alain Lamarre), Les coronavirus humains pourraient s’attaquer aux neurones (Pierre Talbot), Détecter le virus de la COVID-19 sur le terrain (Jonathan Perreault), Les effets socioéconomiques de la COVID-19 sur les jeunes de 15 à 34 ans (Maria Eugenia Longo et l’équipe de la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec), Deux chercheurs de l’INRS s’impliquent dans le processus de création d’un vaccin (Nicolas Doucet et Yves St-Pierre).
Incidemment, le Courrier Laval avait réalisé en juin une entrevue avec Nicolas Doucet, spécialiste en biologie structurale et professeur titulaire au Centre Armand-Frappier Santé & Biotechnologie de l’INRS, basé à Laval.
M. Doucet avait alors levé le voile sur un partenariat public-privé avec la biotech lavalloise Glycovax Pharma, qui planche sur un vaccin anti-COVID-19 (à lire ici).