Mis à jour le 01 octobre 2025 à 10h44
Je vous écris aujourd’hui par amour pour Laval, ma ville culturelle.
Une ville jeune, vibrante, en pleine transformation, où se côtoient des histoires anciennes et des rêves encore à bâtir.
Je regarde avec fierté ce qui existe déjà : des festivals qui rassemblent, des lieux de création qui émergent, des artistes qui osent et qui innovent, des organismes qui portent des projets audacieux, des infrastructures culturelles et patrimoniales structurantes modernisées ou en construction. Cette vitalité culturelle, je la vois, je l’entends, je la vis au quotidien, dans mon quartier et dans notre centre-ville en transformation. Elle me rappelle que la culture est bien plus qu’un divertissement : elle est un droit. Le droit d’accéder à la création, au savoir, à l’imaginaire, à ce qui nous relie les uns aux autres et qui nous permet de rêver à tout ce qui est possible.
Mais je souhaite aussi plus. Plus de visibilité pour que chaque citoyenne et chaque citoyen sache ce qui se crée ici, tout près. Plus de moyens pour que les artistes et les organismes puissent aller au bout de leurs idées. Plus de lieux où la culture circule librement, dans nos quartiers, dans nos écoles, dans nos commerces, dans nos bureaux, dans nos rues, jusque dans nos vies.
Je rêve d’un Laval où la culture honore notre passé, éclaire notre présent et prépare durablement notre avenir. Une ville où chaque enfant, né ici ou ailleurs, grandit avec la conviction que l’art lui appartient. Une ville où les artistes d’ici trouvent les conditions pour créer, rayonner et rester, fièrement et dignement. Une ville où les citoyennes et citoyens se reconnaissent dans les récits, les images, les musiques et les œuvres qui naissent chez nous et les consomment de manière durable, sans modération.
Je crois aussi que la culture est une force économique et un attrait, une vitrine qui permet à Laval de se faire voir par le reste du monde. Elle attire des visiteurs, stimule l’innovation et rend Laval plus attractive pour les entreprises, les investisseurs et les talents. Elle crée un environnement inspirant où il fait bon vivre, travailler, étudier et entreprendre. Une ville qui mise sur sa culture, c’est une ville qui prospère et qui rayonne, bien au-delà de ses frontières.
Je crois que ce rêve est possible. Mais il demande à être partagé, soutenu, porté par celles et ceux qui prennent les décisions aujourd’hui. Parce que la culture n’est pas un luxe : elle est la sève qui nourrit la vie démocratique, écologique, sociale et économique de Laval.
J’écris cette lettre au nom de toutes celles et tous ceux qui aiment Laval et qui croient en son potentiel de leader culturel.
En la signant, je revendique mon droit à la culture et j’exprime le souhait qu’ensemble, nous continuions à écrire cette grande histoire collective.
Avec fierté et détermination,
Je signe la lettre d’amour à Laval, ma ville culturelle





