La vice-présidente de la CSQ, Sonia Éthier, et la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, estiment que les régions de Laval et Lanaudière devraient recevoir plus de 28,5 M$ et que Québec devrait verser 249 M$ aux organismes œuvrant auprès de la petite enfance à travers la province.
À l’occasion de la Semaine des services éducatifs à la petite enfance (28 mai au 1er juin), les syndicats devaient passer par l’utilisation des transferts fédéraux dédiés aux services de garde et par les montants provenant de la modulation des tarifs.
Toujours selon les représentantes syndicales, le ministre Fortin a déclaré à plusieurs reprises qu’il s’engageait à réinvestir ces sommes dans le réseau. Dans le cas de la contribution additionnelle, cet engagement est écrit dans la loi instaurant la modulation.
«La CSQ et la FIPEQ maintiennent leur revendication de mettre fin à la modulation des tarifs, explique dans un communiqué Sonia Éthier. Mais aussi longtemps que ça ne sera pas fait, cet argent versé par les parents doit absolument être réinvesti dans notre réseau public.»
Engagement du politique
Les deux femmes indiquent que les partis politiques au Québec doivent prendre l’engagement ferme de renforcer le réseau public de services éducatifs à la petite enfance. «Ce réseau a durement souffert sous le règne des libéraux depuis 2014, avec des compressions de 220 M$, et il faut absolument redresser la situation sans plus tarder», mentionnent-elles.
Pour la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, ces sommes doivent prioritairement servir à répondre aux enfants à besoins particuliers. «Nous demandons que le gouvernement bonifie substantiellement la contribution actuelle de 40 $ par jour, qui est nettement insuffisante. Cela permettrait de réduire les ratios, d’offrir davantage de services spécialisés et l’accès à plus de formation pour les intervenantes en petite enfance.»
Grève générale illimitée le 6 juin
Les employés représentés par le Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval-CSN pourraient faire une grève illimitée dès ce mercredi 6 juin. Une soixantaine de centres de la petite enfance, qui compte près de 3000 enfants, pourraient être touchés par ce débrayage. Aucune entente n’est survenue entre les deux parties sur le renouvellement de la convention collective, échue depuis trois ans, malgré les trois journées de grève des éducatrices l’automne dernier.
La vice-présidente de la CSQ, Sonia Éthier, et la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, estiment que les régions de Laval et Lanaudière devraient recevoir plus de 28,5 M$ et que Québec devrait verser 249 M$ aux organismes œuvrant auprès de la petite enfance à travers la province.
À l’occasion de la Semaine des services éducatifs à la petite enfance (28 mai au 1er juin), les syndicats devaient passer par l’utilisation des transferts fédéraux dédiés aux services de garde et par les montants provenant de la modulation des tarifs.
Toujours selon les représentantes syndicales, le ministre Fortin a déclaré à plusieurs reprises qu’il s’engageait à réinvestir ces sommes dans le réseau. Dans le cas de la contribution additionnelle, cet engagement est écrit dans la loi instaurant la modulation.
«La CSQ et la FIPEQ maintiennent leur revendication de mettre fin à la modulation des tarifs, explique dans un communiqué Sonia Éthier. Mais aussi longtemps que ça ne sera pas fait, cet argent versé par les parents doit absolument être réinvesti dans notre réseau public.»
Engagement du politique
Les deux femmes indiquent que les partis politiques au Québec doivent prendre l’engagement ferme de renforcer le réseau public de services éducatifs à la petite enfance. «Ce réseau a durement souffert sous le règne des libéraux depuis 2014, avec des compressions de 220 M$, et il faut absolument redresser la situation sans plus tarder», mentionnent-elles.
Pour la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, ces sommes doivent prioritairement servir à répondre aux enfants à besoins particuliers. «Nous demandons que le gouvernement bonifie substantiellement la contribution actuelle de 40 $ par jour, qui est nettement insuffisante. Cela permettrait de réduire les ratios, d’offrir davantage de services spécialisés et l’accès à plus de formation pour les intervenantes en petite enfance.»
Grève générale illimitée le 6 juin
Les employés représentés par le Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval-CSN pourraient faire une grève illimitée dès ce mercredi 6 juin. Une soixantaine de centres de la petite enfance, qui compte près de 3000 enfants, pourraient être touchés par ce débrayage. Aucune entente n’est survenue entre les deux parties sur le renouvellement de la convention collective, échue depuis trois ans, malgré les trois journées de grève des éducatrices l’automne dernier.