«À la fin décembre, on avait déjà reçu la quantité de neige d’un hiver» illustre le porte-parole de la Ville, Marc Laforge. La chute de neige de vendredi a enclenché, encore une fois, la valse des camions de déneigement, qui avait toujours cours hier dans les rues.
Où mettre toute cette neige? Quatre des cinq lieux officiels d’élimination de neige affichent complet. «Nous avons l’autorisation pour un sixième site dans l’ancienne carrière Lagacé, derrière le palais de justice», sur le boulevard Saint-Martin, explique M. Laforge. Depuis lundi matin, les camions se dirigent vers cette nouvelle destination, pour décharger leur contenu.
Conciliant
La permission de déposer la neige à cet endroit, accordée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, (MDDEP), est valide jusqu’au 31 mars. Ce genre d’autorisation est donné à certaines conditions, indique le directeur régional du MDDEP, Pierre Robert.
Quoique l’élimination de la neige doive se faire en vertu des normes de la réglementation provinciale, le ministère fait preuve d’ouverture. «On essaie de faire partie de la solution, plutôt que du problème», dit M. Robert.
En incluant les 300 000 m
Les précipitations de janvier ont déjà entamé ce coussin. Au net, Laval disposait, le 11 janvier, d’une marge de 1,14 M m
Dépôt temporaire
Débordés par le trop-plein de neige, les autorités municipales ont opté pour une solution qui aurait pu leur valoir des reproches de la part du MDDEP. Des camions de déneigement ont déversé leur contenu à Saint-François, au cours des dernières semaines, sur un terrain de la Ville qui n’est pas un site autorisé par le Ministère.
«Le dépôt de neige, même temporaire, constitue une infraction», sur un site non autorisé, concède Pierre Robert. Lors de la visite d’un inspecteur du MDDEP à Saint-François, mardi, la Ville de Laval avait déjà réacheminé la neige au site du boulevard Saint-Elzéar.
Les inspecteurs ont également constaté la présence de matériaux secs: branches, béton, terre. Une activité permise, étant donné les faibles quantités et son caractère temporaire, explique-t-on au Ministère.
Le va-et-vient des camions a été signalé au Conseil régional de l’environnement (CRE) Laval, par des citoyens voisins du terrain, situé au sud du boulevard Marcel-Villeneuve, près de la rue de l’Harmonie. Selon eux, ce type d’activité a cours depuis environ cinq ans. (Photo: neige p3)