À Laval, les poules pondeuses sont à l’origine d’une quarantaine de plaintes par année.
Voilà le nombre de requêtes que les préposés à la centrale téléphonique du 311 traitent bon an, mal an, indique la responsable des affaires publiques au Service des communications, Anne-Marie Braconnier.
La présence des poules a beau être interdite en zone résidentielle, les données compilées depuis octobre 2018 ne font état d’aucun constat d’infraction.
«Notre approche d’intervention se fondant sur la responsabilisation citoyenne, nous préconisons des avis d’infraction, verbaux ou écrits, et accompagnons les citoyens vers la conformité», de justifier Mme Braconnier.
Cela dit, un Lavallois s’adonnant à l’élevage de poules en milieu urbain s’expose à une amende minimale de 100 $ pour une première offense et du double en cas de récidive.
Rappelons qu’à la dernière séance du conseil municipal, quatre ans exactement après les premières représentations du mouvement citoyen Pour la légalité des poules à Laval, les élus lavallois ont finalement tranché la question.
À 17 voix contre 2, ils ont rejeté l’idée de permettre et d’encadrer l’aménagement d’un poulailler urbain en cour arrière.