La candidate sortante du Parti libéral, Monique Sauvé, a gagné son pari d’une réélection avec plus de 1700 votes d’avance sur sa plus proche adversaire, Adriana Dudas, de la Coalition avenir Québec (CAQ).
La députée avait remporté l’élection partielle de 2015 avec 43 % des voix, après le départ de Gilles Ouimet. «C’est ma première victoire en élection générale, se réjouit-elle. On a travaillé très fort. Je me suis entretenue avec les communautés culturelles et j’ai passé beaucoup de mon temps sur le terrain.»
Même quand le vote était serré, elle n’a jamais arrêté d’y croire. «Je suis restée confiante, parce que j’avais une excellente équipe derrière moi.»
Cette dernière était tout de même déçue de gagner dans une situation différente qu’en 2015. «J’ai le plus grand respect envers la démocratie, témoigne-t-elle. La meilleure réaction est d’être humble devant ce que la population a exprimé. Il faut regarder la leçon qu’elle nous donne.»
Si près
Adriana Dudas a passé à travers une riche gamme d’émotions au courant de la soirée, alors qu’elle a mené durant un petit moment. «La démocratie a parlé et c’est tant mieux, mentionne-t-elle. Je suis très à l’aise avec les résultats. J’ai fait une belle campagne.»
Cette dernière croit en avoir beaucoup fait, mais regrette de ne pas avoir pu convaincre plus de personnes. «Je pense que beaucoup de gens ont été cyniques et ont perdu la confiance en la politique, raconte-t-elle. Si j’avais pu rejoindre plus de gens, je crois que le résultat aurait été différent.»
La candidate caquiste en était à sa deuxième campagne électorale, alors qu’elle s’était présentée en 2015, pour le Parti libéral du Canada, dans le comté de Repentigny.
Déception
Nora Yata, de Québec solidaire, est pour sa part déçue du résultat, mais elle savait que les libéraux étaient bien campés dans la circonscription. «Je me suis enregistrée un peu en retard dans cette élection, témoigne-t-elle. Les gens ne me connaissaient pas vraiment.»
C’est simplement vers la fin de la campagne qu’elle a senti que les citoyens la reconnaissaient plus, mais il était trop peu trop tard. Du côté péquiste, la candidate Odette Lavigne n’était plus à son local électoral lorsque jointe par téléphone.