L’élu provincial a séjourné deux jours à Port-au-Prince, une ville lourdement endommagée à la suite du tremblement de terre de janvier 2010. «Les Haïtiens m’ont expliqué qu’il y avait eu beaucoup de reconstruction. Par contre, il y a encore des endroits assez importants pour la société haïtienne, comme le palais national, qui n’ont pas encore été reconstruits», mentionne M. Polo, ajoutant que la Cour suprême et la banque centrale profitaient maintenant de nouvelles installations.
En lieu du parlement haïtien, on a aménagé des unités mobiles dans lesquelles prennent place les élus, un endroit que Saul Polo et son collègue, Dave Turcotte, député de Saint-Jean, ont pu visiter. «On est un peu à l’étroit à l’intérieur, mais ce sont des bureaux en bonne et due forme avec l’air climatisé et l’Internet. Ils ont pu poursuivre leurs travaux parlementaires de cette façon.»
Jeunes entrepreneurs
Le soir même de son arrivée, Saul Polo a participé à une réception à la résidence de l’ambassade, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtiano–Canadienne. «J’ai eu une conversation avec un jeune entrepreneur dans la trentaine qui a passé une quinzaine d’années ici et fait ses études à Polytechnique. Il m’expliquait qu’il y avait une nouvelle génération autant dans la classe politique que d’affaires qui était en train de s’installer et qu’il y avait un certain optimisme malgré les épreuves qu’ils ont eu à vivre. [Durant mes deux jours], je n’ai jamais senti d’apitoiement sur soi.»
Il a également discuté avec la présidente du réseau des femmes d’affaires de Port-au-Prince, qui lui a indiqué vouloir s’appuyer sur le modèle québécois pour son organisme. «Les gens ont un sentiment de fierté assez contagieux et comparé à d’autres pays que j’ai visités, comme le Brésil, où on a le sentiment que le système est tellement corrompu qu’il empêche le progrès, je n’ai pas senti ça en Haïti. Malgré les embûches, les épreuves, les gens se relèvent, ils veulent s’en sortir et c’est inspirant»
Visite d’une délégation
La mission avait pour principal objectif de porter un message d’ouverture, de collaboration et de coopération parlementaire. On voulait aussi faire des rapprochements entre les deux parlements, notamment à travers des projets comme l’accompagnement que le Québec pourrait faire dans la mise sur pied d’un Protecteur du citoyen en Haïti.
«Là-bas, ils ont des soucis aux niveaux technique, de la logistique et administratif. Toute l’expérience de l’Assemblée nationale peut leur servir concrètement. Nous allons d’ailleurs leur faire une invitation formelle pour qu’une délégation d’élus vienne visiter le Québec et l’Assemblée nationale, au mois de mai. Ils feront aussi probablement un détour vers la France avant ou après afin de voir les deux modes de fonctionnement.»
Le lien entre ce pays et le Québec se poursuivra les 28 et 29 avril, alors qu’on soulignera la Journée Internationale de la Diaspora haïtienne à Montréal, un événement tenu à l’UQAM.
L’élu provincial a séjourné deux jours à Port-au-Prince, une ville lourdement endommagée à la suite du tremblement de terre de janvier 2010. «Les Haïtiens m’ont expliqué qu’il y avait eu beaucoup de reconstruction. Par contre, il y a encore des endroits assez importants pour la société haïtienne, comme le palais national, qui n’ont pas encore été reconstruits», mentionne M. Polo, ajoutant que la Cour suprême et la banque centrale profitaient maintenant de nouvelles installations.
En lieu du parlement haïtien, on a aménagé des unités mobiles dans lesquelles prennent place les élus, un endroit que Saul Polo et son collègue, Dave Turcotte, député de Saint-Jean, ont pu visiter. «On est un peu à l’étroit à l’intérieur, mais ce sont des bureaux en bonne et due forme avec l’air climatisé et l’Internet. Ils ont pu poursuivre leurs travaux parlementaires de cette façon.»
Jeunes entrepreneurs
Le soir même de son arrivée, Saul Polo a participé à une réception à la résidence de l’ambassade, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtiano–Canadienne. «J’ai eu une conversation avec un jeune entrepreneur dans la trentaine qui a passé une quinzaine d’années ici et fait ses études à Polytechnique. Il m’expliquait qu’il y avait une nouvelle génération autant dans la classe politique que d’affaires qui était en train de s’installer et qu’il y avait un certain optimisme malgré les épreuves qu’ils ont eu à vivre. [Durant mes deux jours], je n’ai jamais senti d’apitoiement sur soi.»
Il a également discuté avec la présidente du réseau des femmes d’affaires de Port-au-Prince, qui lui a indiqué vouloir s’appuyer sur le modèle québécois pour son organisme. «Les gens ont un sentiment de fierté assez contagieux et comparé à d’autres pays que j’ai visités, comme le Brésil, où on a le sentiment que le système est tellement corrompu qu’il empêche le progrès, je n’ai pas senti ça en Haïti. Malgré les embûches, les épreuves, les gens se relèvent, ils veulent s’en sortir et c’est inspirant»
Visite d’une délégation
La mission avait pour principal objectif de porter un message d’ouverture, de collaboration et de coopération parlementaire. On voulait aussi faire des rapprochements entre les deux parlements, notamment à travers des projets comme l’accompagnement que le Québec pourrait faire dans la mise sur pied d’un Protecteur du citoyen en Haïti.
«Là-bas, ils ont des soucis aux niveaux technique, de la logistique et administratif. Toute l’expérience de l’Assemblée nationale peut leur servir concrètement. Nous allons d’ailleurs leur faire une invitation formelle pour qu’une délégation d’élus vienne visiter le Québec et l’Assemblée nationale, au mois de mai. Ils feront aussi probablement un détour vers la France avant ou après afin de voir les deux modes de fonctionnement.»
Le lien entre ce pays et le Québec se poursuivra les 28 et 29 avril, alors qu’on soulignera la Journée Internationale de la Diaspora haïtienne à Montréal, un événement tenu à l’UQAM.