Un régime de retraite à deux vitesses était au cœur de ce conflit de travail à l’usine située au 2225, avenue Francis-Hughes dans le parc industriel Centre.
«Je tiens à féliciter chaleureusement nos membres qui se sont battus avec courage et dignité, a réagi la représentante syndicale Silvy Vaudry au terme de l’assemblée générale tenue le 5 mai. Ils se sont privés de salaire afin que les générations futures ne soient pas affectées par une clause de disparité de traitement dans le régime de retraite.»
Règlement
La porte-parole ajoute qu’à défaut d’avoir empêché l’application de la clause orpheline, ses membres ont tout de même réussi à la repousser dans le temps.
Ainsi, le régime de retraite à prestations déterminées, actuellement en vigueur, est maintenu jusqu’en novembre 2019, alors que l’employeur prévoyait y mettre fin à l’expiration de la présente convention collective en 2016.
Après 2019, les nouveaux travailleurs embauchés auront un régime à cotisations déterminées.
Également, le Syndicat des employés a obtenu de la direction qu’elle augmente de 3 à 5 % du salaire brut le montant qu’elle prévoit allouer à ce nouveau régime.
Président de la section locale 9441 à laquelle appartiennent les travailleurs syndiqués de Samuel et Fils, Alain Paiement a souligné la solidarité démontrée par les sections locales du Syndicat des Métallos. «Leur soutien nous a permis de tenir, on sentait qu’elles étaient à nos côtés. Nous pouvons aujourd’hui rentrer la tête haute.»
Par ailleurs, le contrat de travail renouvelé pour six ans prévoit, à terme, une augmentation salariale de 10,5 %, soit 1,5 % pour les trois premières années et 2 % pour les trois suivantes.
Normes du travail
Du côté du Syndicat des Métallos, on demande un amendement à la Loi sur les normes du travail afin d’interdire toute clause de disparité de traitement dans les régimes de retraite et les assurances collectives.
«Si ces changements étaient apportés, de tels conflits pourraient être évités. Le gouvernement doit arrêter de tergiverser et achever le travail entrepris en 2001», a fait valoir le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau, tout en rappelant la loi contre les clauses orphelin au regard des salaires.
Un régime de retraite à deux vitesses était au cœur de ce conflit de travail à l’usine située au 2225, avenue Francis-Hughes dans le parc industriel Centre.
«Je tiens à féliciter chaleureusement nos membres qui se sont battus avec courage et dignité, a réagi la représentante syndicale Silvy Vaudry au terme de l’assemblée générale tenue le 5 mai. Ils se sont privés de salaire afin que les générations futures ne soient pas affectées par une clause de disparité de traitement dans le régime de retraite.»
Règlement
La porte-parole ajoute qu’à défaut d’avoir empêché l’application de la clause orpheline, ses membres ont tout de même réussi à la repousser dans le temps.
Ainsi, le régime de retraite à prestations déterminées, actuellement en vigueur, est maintenu jusqu’en novembre 2019, alors que l’employeur prévoyait y mettre fin à l’expiration de la présente convention collective en 2016.
Après 2019, les nouveaux travailleurs embauchés auront un régime à cotisations déterminées.
Également, le Syndicat des employés a obtenu de la direction qu’elle augmente de 3 à 5 % du salaire brut le montant qu’elle prévoit allouer à ce nouveau régime.
Président de la section locale 9441 à laquelle appartiennent les travailleurs syndiqués de Samuel et Fils, Alain Paiement a souligné la solidarité démontrée par les sections locales du Syndicat des Métallos. «Leur soutien nous a permis de tenir, on sentait qu’elles étaient à nos côtés. Nous pouvons aujourd’hui rentrer la tête haute.»
Par ailleurs, le contrat de travail renouvelé pour six ans prévoit, à terme, une augmentation salariale de 10,5 %, soit 1,5 % pour les trois premières années et 2 % pour les trois suivantes.
Normes du travail
Du côté du Syndicat des Métallos, on demande un amendement à la Loi sur les normes du travail afin d’interdire toute clause de disparité de traitement dans les régimes de retraite et les assurances collectives.
«Si ces changements étaient apportés, de tels conflits pourraient être évités. Le gouvernement doit arrêter de tergiverser et achever le travail entrepris en 2001», a fait valoir le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau, tout en rappelant la loi contre les clauses orphelin au regard des salaires.