Dans un communiqué publié à la mi-juillet, la société d’État mentionne que l’opération vise à assurer à la fois la sécurité des personnes et la qualité du service.
Près de la moitié des pannes d’électricité sont causées par la chute de branches ou d’arbres sur les fils électriques, indique-t-elle.
Élagage et abattage
Outre l’élagage, qui demeure le principal mode d’intervention, on procédera également à la coupe d’arbres vulnérables ou dangereux.
«L’abattage de certains arbres permet d’éliminer les risques de pannes liés aux chutes d’arbres sur le réseau, ce que l’élagage ne peut garantir. Des activités de déboisement pourraient également s’avérer nécessaires dans les zones forestières ou densément boisées», précise Hydro-Québec, tout en rappelant qu’il ne faut «jamais tenter d’élaguer ou de couper soi-même un arbre qui se trouve près des lignes électriques».
Rappelons que chaque été amène son lot de contestations, alors que des citoyens vilipendent Hydro-Québec et la façon dont elle gère la végétation aux abords de son réseau, là où elle est souveraine.
En juillet 2014, une résidente de la rue de St-Malo, à Fabreville, s’était d’ailleurs fait entendre au conseil municipal, dénonçant l’abattage «sauvage» auquel était condamné une quinzaine d’arbres matures sur la berge de la rivière des Mille Îles.