Les des services de police du Québec, en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), augmenteront leurs interventions ciblant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue jusqu’au 3 jeudi janvier prochain.
Déjà, en novembre, la Police de Laval a procédé à deux barrages routiers ayant mené à trois arrestations sur 420 véhicules interceptés.
Les patrouilleurs ont utilisé à 20 reprises un appareil de détection d’alcool. Cinq constats pour diverses infractions ont également été remis à des conducteurs fautifs.
Un acte criminel
D’envergure nationale, cette opération se déploie sur le thème «Conduire chaud, conduire gelé, c’est non.» Elle vise à rappeler aux citoyens que prendre le volant après avoir consommé de la drogue ou de l’alcool n’est pas une option.
Les contrôleurs routiers de la SAAQ seront partenaires des services policiers lors des opérations conjointes, intervenant auprès des véhicules lourds, autobus et taxis.
Les différents corps policiers souhaitent qu’en décembre, alors que les occasions de fêter se multiplient, les citoyens se souviennent que prendre le volant avec la capacité de conduite affaiblie est un acte criminel.
Chiffres significatifs
Rappelons d’abord que la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue demeure l’une des causes principales des collisions mortelles au Québec.
De 2012 à 2016, chaque année, les accidents dus à l’alcool ont causé en moyenne 110 décès (30 %), 260 blessés graves (15 %) et 1800 blessés légers (5 %).
Durant cette même période, notons que chez les conducteurs décédés dans une collision de la route au Québec: 33 % avaient des drogues licites ou illicites dans le sang; 19 % avaient du cannabis dans le sang; 35 % des conducteurs de 16 à 24 ans avaient du cannabis dans le sang.