Les six candidats péquistes de Laval étaient réunis, le 7 septembre, au local électoral du parti dans la circonscription de Mille-Îles pour parler de transport, d’économie et de francisation dans la région.
Le candidat de Laval-des-Rapides, Jocelyn Caron, présenté le plan de mobilisation en transport du parti. Pour régler le problème de congestion sur les autoroutes principales de la rive nord, il a proposé d’aménager des voies d’accès rapides pour les autobus sur les A-13, A-15 et A-19.
Le PQ s’est aussi engagé à compléter le parachèvement de l’autoroute 19.
Par ailleurs, les candidats en ont profité pour discréditer le Réseau express métropolitain (REM) du Parti libéral, martelant que ce projet n’apporte rien aux Lavallois.
«Toutes nos propositions font partie du Grand Déblocage», a-t-il mentionné en évoquant le plan offensif élaboré par le parti qui vise à réduire de 10 % la congestion autoroutière dans la région métropolitaine, et ce, en quelques années.
Le Parti québécois a déclaré que d’ici 2030, tous les autobus scolaires de la région seraient 100 % électriques.
Économie
Jocelyn Caron a aussi présenté le plan Priorité PME destiné aux entreprises qui partent en affaires. De ce plan, il a ressorti trois idées qu’il voudrait mettre de l’avant, dont celle visant à ne pas pénaliser les PME lorsqu’elles manquent un paiement dû aux problèmes liés à AccesD, l’application de Desjardins.
La francisation
Le candidat dans Milles-Îles, Michel Lachance, a pour sa part présenté son projet de francisation pour la région. «Au Parti québécois, on veut plus de français à Laval», raconte-t-il, inquiet de la hausse de l’usage de l’anglais dans la ville.
Le PQ prévoit étendre la Loi 101 aux entreprises de 25 à 50 employés, mais également obliger l’administration publique à offrir ses services en français aux entreprises.
Les candidats ont aussi parlé d’exiger des candidats à l’immigration une connaissance de base en français, se disant même prêts à leur payer des cours avant qu’ils ne viennent s’établir dans la province. «À Laval, le français parlé à la maison a reculé de 10 % entre 2001 et 2016», a conclu Michel Lachance, l’usage de la langue de Molière ayant chuté de 78,8 % à 67,8 % en l’espace de cinq ans.