Contrairement au Centre de services animaliers, qui en a été retranché, le complexe aquatique a été réinscrit au Plan triennal d’immobilisations (PTI) 2019-2021.
Pilotés par le Bureau des grands projets, ces deux projets d’infrastructure avaient été suspendus en cours d’année en raison de l’explosion des coûts par rapport à ceux initialement projetés.
Le maire Marc Demers a ainsi réaffirmé la «ferme volonté» de son administration de relancer un nouvel appel d’offres en 2019, rappelant la «nécessité» d’un tel équipement à Laval.
Réévaluation
«On ne remet pas [en question] la pertinence du projet, mais nous sommes à réévaluer comment réduire les coûts», a mentionné Marc Demers au sujet du complexe aquatique.
En septembre, le comité exécutif avait annulé l’appel d’offres lié à sa construction et rejeté les trois soumissions reçues au printemps qui dépassaient de quelque 50 % les coûts estimés.
«À titre d’exemple, on avait dans la demande de soumissions un échéancier 2020 pour les Jeux du Québec. Évidemment, il y a des coûts à ça. On a retiré l’échéancier des conditions et on est à regarder les autres conditions», a expliqué M. Demers lors du dépôt du budget, le 3 décembre.
50 M$
À la page 84 du document combinant le budget 2019 et le PTI 2019-2021, la Ville prévoit allonger au cours des trois prochaines années la somme de 50 228 800 $, dont 5 M$ en 2019.
Considérant le montant de 9 M$ déjà déboursé pour la réalisation des plans et devis, la préparation des fondations du bâtiment et l’application d’une membrane imperméabilisante pour l’hiver, le projet avoisine toujours les 60 M$.
Selon les plans initiaux, le complexe aquatique abriterait 3 bassins pour la natation, le plongeon et le bain libre pour une capacité d’accueil totale de 875 athlètes et baigneurs. Des gradins permanents devraient également y accueillir 700 spectateurs, alors que l’aménagement prévoit l’ajout de 500 places additionnelles lors de compétitions d’envergure.