La Ville de Laval sollicite encore cette année la collaboration de tous les citoyens afin d’arracher toute herbe à poux repérée sur son territoire.
Rappelons que le pollen de l’herbe à poux est responsable d’allergies saisonnières qui affectent, chaque année, plus de 40 000 Lavallois.
«(…) elle déclenche le rhume des foins, une réaction allergique pouvant entraîner divers symptômes, tels la congestion nasale, les éternuements, la fièvre ou une détresse respiratoire dans certains cas », peut-on lire sur le site Web de la Ville.
«La Ville de Laval est bien consciente de la présence d’herbe à poux sur son territoire et de l’enjeu de santé que cela représente auprès des personnes allergiques au pollen de ce végétal», indique la Ville dans son communiqué.
L’intervention de chaque citoyen peut faire la différence malgré les nombreux gestes concrets des autorités municipales pour contrôler la présence de cette mauvaise herbe d’un bout à l’autre de l’île Jésus.
Recommandations
Mesurant de 10 à 90 centimètres, l’herbe à poux a un épis verdâtre au sommet quand le plant est à maturité, avec des feuilles minces et dentelées ainsi qu’une tige poilue.
Elle doit être arrachée une première fois avant le 1er août, moment où les fleurs atteignent leur maturité et libèrent le pollen allergène.
L’herbe à poux n’est pas l’herbe à puce, on peut toucher l’herbe à poux et l’arracher avec nos mains à tout moment sans danger. La sève de cette plante n’est pas toxique.
Une fois arrachée, l’herbe à poux doit être jetée à la poubelle, et non dans le bac à compost, car ses épis peuvent contaminer les autres matières organiques.
Autres détails
On recommande de «procéder minimalement à deux coupes des plants durant l’été, soit à la fin juillet et avant le 20 août, de manière de manière à empêcher le plan de libérer son pollen et ses graines», peut-on aussi lire sur le site Web de la Ville de Laval.
Rappelons que la Ville met en œuvre différentes actions pour contrer le développement à maturité de la plante, ainsi que sa propagation: tonte régulière par les employés municipaux des espaces gazonnés dans les parcs, ajout d’une quatrième fauche annuelle des bordures de rues, vérification des terrains privés par des inspecteurs et sensibilisation des citoyens par le biais de divers outils. (B.L.)