Afin de gérer les projets majeurs comme la construction d’une usine de biométhanisation ou du futur amphithéâtre, la municipalité met sur pied un Bureau des grands projets. Une dépense de 859 M$ qui permettra, à terme, de dégager des économies, assure le maire de Laval.
L’annonce a été faite lors du dévoilement du Budget 2012, le 12 novembre. La création de cette nouvelle entité est accompagnée de l’octroi de ressources supplémentaires (1,1 M$) au Service des achats et de la gestion contractuelle. «Deux mesures qui se traduiront par un encadrement encore plus serré en matière d’approvisionnement, a mentionné le maire. À terme, elles devraient nous permettre de dégager des économies qui compenseront pour les dépenses supplémentaires.» La nouveau Bureau est une création «temporaire», qui sera démantelée lorsque les projets seront menés à terme, a ajouté M. Vaillancourt.
Embauches
Ces dossiers complexes étaient gérés par la direction générale, dans le passé, explique Gaétan Vandal, directeur général adjoint de la Ville.
En 2012, 606 M$ supplémentaires figurent au poste «Grands projets». La plus grosse partie de cette somme permettra l’embauche d’un directeur et de deux ingénieurs, précise M. Vandal.
Adjudication des contrats
L’importance accordée à l’encadrement de l’approvisionnement va dans le sens des recommandations du vérificateur général par intérim, Caroline Leblanc, en matière d’adjudication des contrats.
Dans son rapport 2010, Mme Leblanc préconisait entre autres une plus grande autonomie de la municipalité, quant à la préparation des plans et devis, au processus de sélection des entrepreneurs et à la surveillance des travaux. Auparavant, la majeure partie de ces tâches étaient confiées à des consultants.
Le Service des achats et de la gestion contractuelle, qui chapeaute tout le processus d’approvisionnement, remonte au 15 décembre 2010. Au même moment, le comité exécutif de la Ville adoptait une politique révisée d’approvisionnement et une politique de gestion contractuelle.
Ces changements s’inscrivaient dans la foulée des nouvelles dispositions législatives prises par Québec, pour resserrer les règles d’attribution des contrats municipaux.