Le recueil est un regroupement d’initiatives mises de l’avant un peu partout au Québec pour témoigner de la vitalité du mouvement Québec en forme qui célèbre son 10e anniversaire.
«Ce sont de vraies histoires. C’est un livre inspirant qui s’adresse à tout le monde, autant les parents et les professeurs que les élus et les maires», explique Sylvie Bernier.
«Notre priorité est d’encourager les jeunes à adopter et maintenir de saines habitudes de vie. Il reste encore beaucoup de choses à faire pour que les jeunes bougent plus et mangent mieux», ajoute la médaillée d’or en plongeon aux Jeux olympiques de 1984.
10 ans
Depuis 10 ans, le Regroupement pour un Québec en santé fait la promotion de saines habitudes de vie à travers la province et Laval ne fait pas exception à la règle.
Les organismes impliqués dans les saines habitudes de vie des Lavallois étaient d’ailleurs rassemblés pour souligner les réalisations, dont deux initiatives qui figurent dans le livre Pour un Québec en forme .
Initiatives lavalloises
On y retrouve notamment les récits de l’école primaire Les Explorateurs de Laval, l’une des nombreuses écoles de l’Île Jésus à proposer des cours d’écoles actives animés par des jeunes leaders, et l’école secondaire Leblanc, qui a implanté le projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau favorisant le développement de l’estime de soi et d’une saine image corporelle.
«Ce sont deux initiatives retenues parmi les milliers d’actions qui ont été posées dans la région depuis les dernières années», souligne la responsable régionale de Québec en forme, Émilie Greffe.
Pour sa part, Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval (CSDL), s’est dite satisfaite des différentes actions des écoles. Elle croit en l’importance de la mobilisation dans le développement des saines habitudes de vie.
«Le projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau a permis de donner une image corporelle intéressante à nos jeunes du secondaire, insiste Mme Lortie. Cette initiative a fait des petits avec un projet pilote dans nos écoles primaires pour les élèves de quatrième année. Ça pourrait s’étendre jusqu’à la maternelle.
«C’est en encourageant ces initiatives que nous contribuons également à la réussite éducative», ajoute-t-elle.
Finalement, Mme Bernier s’est réjouie du lancement de la récente politique gouvernementale de prévention en santé. Toutefois, elle croit qu’il y a encore beaucoup à faire. «Le gouvernement pourrait augmenter les taxes sur le tabac et implanter une taxe sur les boissons sucrées, comme l’exige le Regroupement pour un Québec en santé», termine-t-elle.