PLANIFICATION. Figé dans le temps depuis la première élection de l’ex-maire Gilles Vaillancourt, un schéma d’aménagement et de développement révisé du territoire a été adopté au conseil municipal du 8 août au terme de trois ans et demi de travail et de consultations.
«Fini l’improvisation du développement; bienvenue à la planification», a lancé le maire Marc Demers lors d’un point de presse tenu le lendemain.
En clair, le nouveau schéma, qui entrera officiellement en vigueur en janvier 2018, traduit sur 650 pages les intentions de la Ville de Laval en termes de planification et vision du développement, a résumé l’assistante directrice du Service de l’urbanisme, Nathalie Martin.
Rien à voir avec le schéma précédent qui tenait sur «une vingtaine de cartes et quelques textes», selon l’urbaniste Thomas Gerardin venu exposer les principaux éléments du schéma révisé. L’ancien schéma mangeait la poussière depuis près de 30 ans, fait plutôt inusité pour ce type d’outil de planification dont la révision doit se faire à tous les cinq ans.
Le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne, s’est fait plus corrosif encore, rappelant «qu’il y avait dans cette ville-là zéro planification, zéro plan et zéro vision» à son arrivée en poste en janvier 2014.
«On s’est donnés une vision 20 ans [Laval 2035) puis, en parallèle, un schéma d’aménagement et une planification stratégique 5 ans jusqu’en 2020», a-t-il détaillé.
Hauteur des bâtiments
Cela marque le début d’un développement planifié et organisé.
Sans surprise, on limite la hauteur maximale permise des bâtiments. Cette mesure est d’ailleurs en vigueur depuis l’adoption au printemps du Règlement de contrôle intérimaire (RCI), qui fera le pont jusqu’à ce que Québec avalise le schéma révisé.
C’est ainsi que pour 82 % du territoire de l’île Jésus, le plafond est fixé à six étages.
Le long des axes de transport structurant, cette limite passe à 8 étages, puis à 10 étages aux abords des stations de métro Cartier et De la Concorde.
Centre-ville
Rappelons également que dans la partie ouest du centre-ville de même que dans certains secteurs ciblés, les nouvelles constructions pourront atteindre 15 étages, voire 25 étages dans la majeure partie du centre-ville, lequel couvre un large périmètre englobant, entre autres, le Carrefour Laval, le Centropolis et la Cité de la biotech.
Enfin, les gratte-ciels n’auront aucune limite à respecter à l’intérieur du quadrilatère formé par l’autoroute des Laurentides et les boulevards de la Concorde, de l’Avenir et Saint-Martin, où se trouvent notamment la station de métro Montmorency, la Place Bell et les tours d’habitation Urbania.
Espaces verts
La protection des espaces verts constitue également un pan important de cet outil de planification.
On en veut notamment pour preuve les 3331 hectares protégés ou conservés, ce qui correspond à 13,5 % du territoire de l’île Jésus. Également, 1718 hectares de couvert forestier disséminés à travers 24 bois et boisés d’intérêt s’en trouvent protégés, soit l’équivalent de 7 % du territoire.
En tenant en compte des arbres urbains, cela porte à 23,1 % le couvert végétal, se rapprochant ainsi de la cible de 30 % à atteindre d’ici 2031 à l’échelle de la Communauté métropolitaine de Montréal.
En terminant, le maire Demers a tenu à souligner l’apport des nombreuses associations de protection des boisés et de l’environnement sans lequel plusieurs de ces espaces verts seraient disparus aujourd’hui.
«Fini l’improvisation du développement; bienvenue à la planification», a lancé le maire Marc Demers lors d’un point de presse tenu le lendemain.
En clair, le nouveau schéma, qui entrera officiellement en vigueur en janvier 2018, traduit sur 650 pages les intentions de la Ville de Laval en termes de planification et vision du développement, a résumé l’assistante directrice du Service de l’urbanisme, Nathalie Martin.
Rien à voir avec le schéma précédent qui tenait sur «une vingtaine de cartes et quelques textes», selon l’urbaniste Thomas Gerardin venu exposer les principaux éléments du schéma révisé. L’ancien schéma mangeait la poussière depuis près de 30 ans, fait plutôt inusité pour ce type d’outil de planification dont la révision doit se faire à tous les cinq ans.
Le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne, s’est fait plus corrosif encore, rappelant «qu’il y avait dans cette ville-là zéro planification, zéro plan et zéro vision» à son arrivée en poste en janvier 2014.
«On s’est donnés une vision 20 ans [Laval 2035) puis, en parallèle, un schéma d’aménagement et une planification stratégique 5 ans jusqu’en 2020», a-t-il détaillé.
Hauteur des bâtiments
Cela marque le début d’un développement planifié et organisé.
Sans surprise, on limite la hauteur maximale permise des bâtiments. Cette mesure est d’ailleurs en vigueur depuis l’adoption au printemps du Règlement de contrôle intérimaire (RCI), qui fera le pont jusqu’à ce que Québec avalise le schéma révisé.
C’est ainsi que pour 82 % du territoire de l’île Jésus, le plafond est fixé à six étages.
Le long des axes de transport structurant, cette limite passe à 8 étages, puis à 10 étages aux abords des stations de métro Cartier et De la Concorde.
Centre-ville
Rappelons également que dans la partie ouest du centre-ville de même que dans certains secteurs ciblés, les nouvelles constructions pourront atteindre 15 étages, voire 25 étages dans la majeure partie du centre-ville, lequel couvre un large périmètre englobant, entre autres, le Carrefour Laval, le Centropolis et la Cité de la biotech.
Enfin, les gratte-ciels n’auront aucune limite à respecter à l’intérieur du quadrilatère formé par l’autoroute des Laurentides et les boulevards de la Concorde, de l’Avenir et Saint-Martin, où se trouvent notamment la station de métro Montmorency, la Place Bell et les tours d’habitation Urbania.
Espaces verts
La protection des espaces verts constitue également un pan important de cet outil de planification.
On en veut notamment pour preuve les 3331 hectares protégés ou conservés, ce qui correspond à 13,5 % du territoire de l’île Jésus. Également, 1718 hectares de couvert forestier disséminés à travers 24 bois et boisés d’intérêt s’en trouvent protégés, soit l’équivalent de 7 % du territoire.
En tenant en compte des arbres urbains, cela porte à 23,1 % le couvert végétal, se rapprochant ainsi de la cible de 30 % à atteindre d’ici 2031 à l’échelle de la Communauté métropolitaine de Montréal.
En terminant, le maire Demers a tenu à souligner l’apport des nombreuses associations de protection des boisés et de l’environnement sans lequel plusieurs de ces espaces verts seraient disparus aujourd’hui.