Selon deux récents sondages Léger, les Québécoises et Québécois soutiennent les revendications de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), notamment la révision des lois sur le statut de l’artiste.
Mené en mars 2021, un premier sondage révèle que 82% de la population québécoise considère que les œuvres littéraires ont contribué à leur divertissement et à leur bien-être durant la pandémie.
De plus, 90% des Québécoises et Québécois jugent que les écrivaines et écrivains devrait bénéficier d’une protection légale et 77% considèrent que ces derniers devraient avoir accès à la négociation collective, au même titre que les musiciens et comédiens.
Un deuxième sondage, mené auprès des écrivaines et écrivains, démontre que 98% des membres et 96% des non-membres de l’UNEQ «sont en accord avec la détermination du syndicat à obtenir une obligation de représentation collective à l’issue de la révision des lois sur le statut de l’artiste promise par le gouvernement du Québec».
En effet, la politique culturelle québécoise déposée en 2018 par l’ex-ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit, prévoyait la révision des deux lois sur le statut de l’artiste.
Toutefois, selon l’UNEQ, le processus tarde à s’enclencher de manière définitive.
«Nous demandons à la ministre de la Culture de clarifier sans attendre le calendrier annonçant la suite du processus de révision, ainsi que son déroulement, souligne Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ. La communauté littéraire est unie et la population québécoise appuie fortement nos revendications.» (C.R.)