Dans la foulée de la Vision stratégique 2035 qui en fait une «ville urbaine de nature», l’arbre se retrouve désormais au cœur de toutes les décisions à venir au sein de l’appareil municipal.
Voilà essentiellement le message qu’a livré l’élue responsable des dossiers environnementaux au comité exécutif, Virginie Dufour, devant un parterre de quelque 300 participants réunis au Sheraton Laval, le 27 septembre.
Politique de l’arbre
L’administration Demers est à peaufiner une Politique de l’arbre qu’elle dévoilera en novembre.
Déjà, une équipe de 10 spécialistes en foresterie urbaine est à pied d’œuvre afin de poursuivre le travail amorcé en 2014 à la suite de l’embauche d’un ingénieur forestier.
Ce personnel hérite, entre autres, de l’entretien des arbres dans l’emprise publique, ce qui est relativement nouveau à Laval.
Pendant des années, cette responsabilité incombait aux citoyens, «une aberration» que la nouvelle administration a rapidement corrigée, souligne Mme Dufour.
Par ailleurs, un mandat a été confié à la Chaire de recherche sur le contrôle et la croissance des arbres de l’UQAM afin qu’elle se penche sur les plantations dans les bretelles d’autoroute, dont l’environnement est on ne peut plus hostile pour les arbres.
Table de concertation
En ouverture de la conférence biennale canadienne qui se poursuit jusqu’au 29 septembre, le maire Marc Demers a insisté sur l’«importance capitale de préserver ces poumons que sont nos forêts, plus particulièrement celles qui sont situées en milieu urbain, près des secteurs à haute densité de population».
À cet égard, la Ville est justement à mettre en place une Table de concertation pour la protection et la mise en valeur des boisés, dont les travaux débuteront en janvier.
Une douzaine d’organismes environnementaux partenaires auront ainsi voix au chapitre dans un cadre visant à assurer une plus grande cohésion quant aux actions à entreprendre.
Pour connaître la programmation détaillée de la 12e Conférence canadienne sur la forêt urbaine, consultez le ccfu2016.ca.