Sous l’enseigne Le Cafardeur , ce nouvel établissement, situé au 803, boul. des Laurentides, a ceci de particulier qu’il est soutenu financièrement par la Fondation Léo Bureau-Blouin.
Incidemment, ce fonds de dotation, créé par le député de Laval-des-Rapides, a contribué à la réalisation de ce projet communautaire au moyen d’un premier don de 5000 $.
Lutte au décrochage
Le Fonds régional d’investissement jeunesse (FRIJ) du gouvernement québécois a également participé au montage financier de ce café, qui offre aux jeunes des conditions favorables à la persévérance et au raccrochage scolaire.
S’inspirant du concept «d’école de la rue», ce lieu de rencontre est une porte d’entrée sans rendez-vous pour les services réguliers de Diapason jeunesse, un organisme assurant un encadrement individualisé aux jeunes qui éprouvent des difficultés à l’école.
Le café offrira également aux jeunes une expérience de travail via la coopérative jeunesse de service, qui verra à la gestion des volets de restauration et d’animation. Le projet offre ainsi un nouveau lieu d’échanges pour les jeunes et permet de mieux les sensibiliser au monde du travail et de l’entrepreneuriat social.
L’objectif est de rejoindre et de soutenir annuellement une soixantaine de raccrocheurs et décrocheurs à risque.
«Je crois résolument à la prise en charge des milieux et à l’éclosion d’initiatives citoyennes soutenues localement comme c’est le cas pour ce projet», a indiqué Léo Bureau-Blouin, laissant entendre qu’il allait poursuivre son travail de sensibilisation à la philanthropie afin de soutenir la relève.
On se rappellera que M. Bureau-Blouin s’était engagé, lors de la dernière campagne électorale, à verser 25 % de son salaire de député à des organismes de la circonscription. En février, il annonçait la création d’un fonds de dotation en partenariat avec la Fondation du Grand Montréal, souhaitant par ce geste rallier les acteurs de la communauté lavalloise au développement d’un réseau philanthropique.
Le projet de café étudiant développé par Diapason jeunesse a retenu l’attention du président du Comité consultatif de la fondation et ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry.