Ces dernières semaines, et ce en toute discrétion, le comité exécutif a avalisé d’importantes dépenses pour soutenir l’implantation du Centre d’interprétation des biosciences Armand-Frappier (3,5 M$), la construction d’un nouveau pavillon d’accueil au Parc de la Rivière-des-Mille-îles (9 M$) et la mise à niveau de la Salle André-Mathieu (400 000 $).
«On voit la culture comme un levier économique», affirme d’entrée de jeu le maire Marc Demers, qui ne sent pas l’urgence d’annoncer officiellement ces engagements financiers.
En fait, il préfère attendre que tout soit bien attaché. Une question de crédibilité, dit-il, en évoquant ces investissements publics qu’on claironne plusieurs fois avant une mise en chantier.
Pari
M. Demers a fait le pari de stimuler l’économie en investissant dans la culture.
Une approche qui détonne avec l’ancienne administration, qui n’a jamais voulu se commettre dans le financement de la relocalisation du Musée Armand-Frappier et de nouvelles installations d’Éco-Nature, deux projets majeurs dont on parle depuis une bonne quinzaine d’années.
Une fois qu’on a «coupé dans le gras et le gaspillage, il faut investir», fait-il valoir, précisant que c’est la façon de chasser la morosité.
Il en veut pour preuve les foules qu’attirent les représentations d’Insula, l’événement phare des festivités du jubilé à la Place du 50e.
«Le soir à partir de 19h30, trouvez-vous une place au Centropolis!» nous met-il au défi, ajoutant que les terrasses des restos tout autour sont bondées de monde.