Un défi de taille, reconnaît toutefois le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne.
Trou de 900 000 $
«On hérite du développement économique avec 50 % de la subvention», rappelle-t-il d’entrée de jeu, en évoquant le projet de loi 28, qui vise l’abolition du CLD et de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Laval.
Juste pour le CLD, la Ville devra compenser un manque à gagner de 900 000 $ par des économies d’échelle.
«On pense être capables de le faire à coût nul, soutient M. Lamontagne, qui se donne un an pour réussir la délicate opération. On va voir la façon dont on va intégrer ça dans les prochains mois.»
Cela dit, pour l’année en cours, les postes sont tous «assurés» au sein de ces deux instances, dont les responsabilités sont transférées aux Municipalités régionales de comté (MRC).
«Pour les emplois administratifs, on a confiance de pouvoir les intégrer dans le giron municipal puisqu’on a des besoins importants dans l’ensemble des services», a précisé le DG en se projetant en 2016.
Développement économique
L’automne dernier, la Ville avait annoncé la création d’une nouvelle direction générale adjointe spécialement dédiée au développement économique.
Celle-ci regroupera notamment le personnel à l’emploi de Laval Technopole, qui revient dans l’appareil municipal, comme le recommandait l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), à l’été 2014.
On sait que les 42 employés de cette société paramunicipale, laquelle sera supprimée au printemps, incluent ceux affectés au CLD de Laval.
À ce groupe se grefferont les quelques employés de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Laval affectés au volet de l’économie sociale.
Développement social
Quant à la grande majorité des 22 employés de la CRÉ, mobilisés au développement social, ils seraient, pour leur part, normalement intégrés au Service de la vie communautaire et de la culture (VCC).
«On a la même approche pour la CRÉ que pour le CLD», fait valoir M. Lamontagne, rappelant que la Ville entend maintenir l’ensemble des programmes.
Un rapport attendu
D’ici les prochaines semaines est attendu le rapport de la firme SECOR-KPMG, à qui on avait demandé d’évaluer l’impact de l’intégration des rôles et responsabilités de Laval Technopole et du CLD au sein de la fonction municipale.
Le mandat portait sur les conditions gagnantes à réunir pour une intégration réussie et pour assurer le maintien du lien étroit tissé au fil des ans avec le milieu.