« C’est un pouvoir à utiliser avec discernement, affirme M. Demers. Notre priorité est la sécurité des gens. L’état d’urgence nous permettra de réagir plus rapidement. »
Avec cette mesure prévue à la Loi sur la sécurité civile, la Ville de Laval pourra notamment contrôler l’accès aux voies de circulation concernées par les inondations. Elle pourra aussi réquisitionner des moyens de secours et engager toutes les dépenses et les contrats nécessaires.
« Toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité des gens, explique le ministre de la Sécurité publique (MSP) Martin Coiteux. Nous voulons éviter des situations ou des pertes irréversibles. Ça prendra quelques semaines pour revenir à un état normal. Le MSP offrira alors un programme d’indemnisation aux villes admissibles comme Laval. »
Pour consulter la vidéo du point de presse du maire Demers, cliquer ici
Vers une évacuation obligatoire
Les autorités auront aussi la possibilité d’ordonner l’évacuation des personnes pour veiller à leur sécurité.
« Certaines personnes ici [dans les îles de Laval] refusent de quitter les lieux, remarque un policier en faction près du pont entre les îles Bigras et Verte, dont l’accès est bloqué par le courant. C’est dangereux. On ne peut pas garantir leur sécurité. L’état d’urgence nous aidera certainement pour assurer leur sécurité, même si ça veut dire de les obliger à quitter les lieux. »
Un peu plus loin, sur le chemin des Trilles, une femme, mère de deux enfants, a décidé de tenir le phare dans sa maison.
« Tant que j’ai de l’électricité, ça ira, dit-elle alors que l’eau commence à percer le mur de sacs de sable, à un mètre de son domicile. Si on m’oblige à quitter, j’obéirai, mais pour l’instant, je reste. »
L’apogée de la situation
Du côté du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, David Heurtel, on affirme que la situation est à son apogée.
« Il y a de l’espoir, lance-t-il. On est présentement au débit maximum anticipé de 8800-8900 mètres cubes par seconde. Selon le modèle actuel, on n’entrevoit pas d’augmentation exponentielle. On devrait même le voir diminuer d’ici la fin de la semaine. »
Si les pluies cessent, la situation devrait donc se stabiliser dans les prochaines heures.
Pour assistance
« On vous rappelle que pour de l’assistance, il est important de communiquer avec le 311, conclut Marc Demers. Notre équipe de plus de 400 personnes fera tout pour vous aider rapidement. »
C’est aussi à ce numéro que les personnes qui veulent aider pourront laisser leurs coordonnées. Lorsque le besoin se fera sentir, ces bénévoles volontaires seront appelés.
« C’est un pouvoir à utiliser avec discernement, affirme M. Demers. Notre priorité est la sécurité des gens. L’état d’urgence nous permettra de réagir plus rapidement. »
Avec cette mesure prévue à la Loi sur la sécurité civile, la Ville de Laval pourra notamment contrôler l’accès aux voies de circulation concernées par les inondations. Elle pourra aussi réquisitionner des moyens de secours et engager toutes les dépenses et les contrats nécessaires.
« Toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité des gens, explique le ministre de la Sécurité publique (MSP) Martin Coiteux. Nous voulons éviter des situations ou des pertes irréversibles. Ça prendra quelques semaines pour revenir à un état normal. Le MSP offrira alors un programme d’indemnisation aux villes admissibles comme Laval. »
Pour consulter la vidéo du point de presse du maire Demers, cliquer ici
Vers une évacuation obligatoire
Les autorités auront aussi la possibilité d’ordonner l’évacuation des personnes pour veiller à leur sécurité.
« Certaines personnes ici [dans les îles de Laval] refusent de quitter les lieux, remarque un policier en faction près du pont entre les îles Bigras et Verte, dont l’accès est bloqué par le courant. C’est dangereux. On ne peut pas garantir leur sécurité. L’état d’urgence nous aidera certainement pour assurer leur sécurité, même si ça veut dire de les obliger à quitter les lieux. »
Un peu plus loin, sur le chemin des Trilles, une femme, mère de deux enfants, a décidé de tenir le phare dans sa maison.
« Tant que j’ai de l’électricité, ça ira, dit-elle alors que l’eau commence à percer le mur de sacs de sable, à un mètre de son domicile. Si on m’oblige à quitter, j’obéirai, mais pour l’instant, je reste. »
L’apogée de la situation
Du côté du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, David Heurtel, on affirme que la situation est à son apogée.
« Il y a de l’espoir, lance-t-il. On est présentement au débit maximum anticipé de 8800-8900 mètres cubes par seconde. Selon le modèle actuel, on n’entrevoit pas d’augmentation exponentielle. On devrait même le voir diminuer d’ici la fin de la semaine. »
Si les pluies cessent, la situation devrait donc se stabiliser dans les prochaines heures.
Pour assistance
« On vous rappelle que pour de l’assistance, il est important de communiquer avec le 311, conclut Marc Demers. Notre équipe de plus de 400 personnes fera tout pour vous aider rapidement. »
C’est aussi à ce numéro que les personnes qui veulent aider pourront laisser leurs coordonnées. Lorsque le besoin se fera sentir, ces bénévoles volontaires seront appelés.