Une cohorte de 3145 candidates et candidats est attendue à l’examen d’admission pour la profession d’infirmière qui aura lieu, le 18 septembre, à Montréal et Québec.
Parmi ces candidats, on retrouve 552 infirmières et infirmiers diplômés hors Canada.
Cet examen professionnel vise à déterminer l’aptitude à exercer la profession au Québec. Il évalue l’intégration des connaissances et des habiletés dans diverses situations cliniques.
Rappelons qu’un taux d’échec historique de 51,4% avait été relevé à l’examen du 26 septembre 2022. Celui de mars 2023 avait été encore pire avec 53,8% des candidates en échec. À ce moment, les infirmières formées à l’étranger effectuaient ce test pour une première fois.
L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) estime d’ailleurs avoir déployé des mesures utiles et pertinentes d’accompagnement et de préparation à cet examen.
Cette cohorte a notamment pu avoir accès gratuitement aux outils de préparation à l’examen, en plus de bénéficier de différentes activités de préparation et de consolidation des connaissances. Un programme d’accompagnement, conçu spécialement à l’intention des infirmières et infirmiers diplômés hors du Canada a aussi été proposé par le Cégep du Vieux Montréal.
Pour le président de l’OIIQ, «ces mesures témoignent du fait que l’OIIQ a à cœur de remédier le plus rapidement et efficacement possible aux enjeux soulevés par le Commissaire à l’admission aux professions en lien avec le taux de réussite à l’examen professionnel infirmier».
Il ajoute que les ajustements «s’inscrivent dans un plan d’action structuré visant à soutenir et à accompagner les candidates et candidats, tout en veillant à assurer une pratique infirmière de qualité».
Un nouvel examen nord-américain utilisé ailleurs au Canada et aux États-Unis devrait remplacer l’actuel en vue de l’admission à la profession infirmière. L’examen de septembre demeurera inchangé, tant sur la forme que sur le fond. (N.P.)