L’Indice mensuel de bonheur au travail d’ADP Canada a enregistré une baisse de tous les indicateurs secondaires en décembre, entraînant une diminution au niveau de bonheur des travailleurs.
Les baby-boomers (6,9/10) conservaient la première place en tant que génération la plus heureuse pour le 11e mois consécutif, tandis que la Colombie-Britannique a rejoint le Québec (6,9/10) en première place en tant que régions les plus heureuses au Canada.
Le score national de bonheur au travail du mois de décembre 2023 était de 6,6/10, ce qui représente une diminution de 0,2 point par rapport à novembre.
«Alors qu’une nouvelle année peut susciter de nombreuses incertitudes pour les travailleurs, que ce soient des préoccupations concernant les coupes budgétaires ou les avancements de carrière, un bon employeur peut aider à dissiper ces craintes, a déclaré Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada, via communiqué. En communiquant de manière transparente et en fournissant un soutien à l’intérieur ou à l’extérieur du lieu de travail, cela offre aux employés un sentiment de sécurité et les rassure, ce qui peut contribuer au développement d’une perspective plus positive. »
Faits saillants
L’Indice de décembre a révélé que l’indicateur primaire de bonheur au travail a chuté à 6,8/10, une diminution de 0,2 points en comparaison à novembre, avec 44% des travailleurs au Canada qui se disaient satisfaits de leur rôle et de leurs responsabilités actuelles.
L’indicateur secondaire le plus élevé est demeuré celui de l’équilibre travail-vie personnelle et flexibilité (6,7/10).
Il s’agissait du score le plus bas enregistré depuis janvier 2023. De plus, l’indicateur de reconnaissance et soutien a enregistré son score le plus bas depuis l’entrée en vigueur de l’Indice.
Les milléniaux (6,5/10) ont encaissé leur score le plus bas en termes de bonheur au travail, et la génération Z est restée stable.
Les résultats régionaux ont, quant à eux, révélé que la Colombie-Britannique a rejoint le Québec (6,9/10) en première place en tant que région la plus heureuse, tandis que l’Ontario (6,4/10) a enregistré l’un des scores régionaux de bonheur au travail les plus bas en décembre.
L’Indice de décembre a aussi révélé que les travailleurs au pays se sentaient confiants face aux activités liées au travail pour l’année à venir, puisque les trois quarts d’entre eux (75%) se disaient optimistes quant à la possibilité de prendre du temps de congé, et 72% partageaient un sentiment similaire face à leur charge de travail considérée gérable à l’approche de 2024.
Les travailleurs étaient cependant moins optimistes (56%) quant à l’obtention d’une augmentation de salaire en 2024.
«Bien qu’il soit encourageant de voir que les travailleurs au Canada sont optimistes face à leur charge de travail en 2024, maintenir une expérience employé saine comporte de nombreux éléments, a affirmé la vice-présidente du marketing d’ADP Canada, dans la même communication aux médias. À mesure que le coût de la vie continuera d’augmenter, l’attention que les employés porteront sur leur rémunération et avantages sociaux augmentera en tandem. Réaliser un audit de la rémunération et des avantages sociaux actuels, développer des programmes de bien-être financier, mettre en place des arrangements de travail flexibles ainsi que diverses opportunités de développement professionnel sont des exemples de comment les employeurs peuvent apporter du soutien pour atténuer le stress financier et favoriser une main-d’œuvre plus résiliente.»
Méthodologie
L’Indice de bonheur au travail est mesuré mensuellement au moyen d’un sondage administré par Maru Public Opinion au nom d’ADP Canada et est réalisé par les experts en échantillonnage et en collecte de données de Maru/Blue.
L’enquête est menée au cours de la première semaine de chaque mois déclaré à des fins de cohérence et demande à plus de 1200 adultes canadiens employés sélectionnés au hasard (y compris des employés et des travailleurs indépendants) qui sont des panélistes en ligne de Maru Voice Canada d’évaluer une série de facteurs liés au lieu de travail, sur une échelle de 1 à 10.
Les écarts dans ou entre les totaux par rapport aux tableaux de données sont dus à l’arrondissement.
Les résultats sont pondérés selon l’éducation, l’âge, le genre et la région (et au Québec, la langue) pour correspondre à la population, selon les données du recensement. Il s’agit de s’assurer que l’échantillon est représentatif de l’ensemble de la population adulte du Canada.
À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille a une marge d’erreur estimée (qui mesure la variabilité d’échantillonnage) de plus ou moins 2,8%, 19 fois sur 20. (C.P./IJL)