Aux lendemains de l’incendie ayant coûté la vie de sept personnes dans un établissement Airbnb du Vieux-Montréal et à la veille du dépôt du prochain budget provincial, l’Association Hôtellerie du Québec (AHQ) presse le gouvernement de réglementer plus sévèrement en matière de locations courte durée.
Dans un communiqué, l’AHQ réitère l’importance de donner «plus de mordant» aux lois actuelles afin que les plateformes de locations de courte durée soient obligées d’exiger un numéro d’enregistrement avant de publier une offre s’assurant ainsi qu’elles hébergent uniquement des résidences touristiques légales.
«Actuellement, les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’affichage du numéro d’enregistrement s’appliquent à l’exploitant d’un établissement d’hébergement touristique et non à ceux qui diffusent l’offre d’hébergement, ce qui est un non-sens selon Véronyque Tremblay, PDG de l’Association hôtellerie du Québec», précise-t-on dans la même communication aux médias.
«Nous tenons d’abord à offrir nos condoléances aux familles des victimes de l’incendie de la Place D’Youville à Montréal, d’indiquer Véronyque Tremblay, via communiqué. Malheureusement, ce triste événement nous rappelle l’importance de mettre en place des mesures coercitives afin d’assurer la sécurité et la légalité des hébergements offerts sur les plateformes de locations de courte durée. Nous devons nous assurer que tous les paliers de gouvernement travaillent main dans la main pour que les plateformes prennent leurs responsabilités comme cela a été fait dans plusieurs autres juridictions à travers le monde.»
De plus, il est essentiel d’augmenter le nombre d’inspecteurs chez Revenu-Québec afin de faire respecter la loi sur l’hébergement touristique du Québec, soutient également l’AHQ. (B.L.)