Ce mois-ci, la Ville a octroyé un contrat de 828 248 $ à la Société de verdissement de Montréal métropolitain (SOVERDI) pour la réalisation d’un projet de déminéralisation et de verdissement visant à lutter contre les îlots de chaleur urbains.
Financée à hauteur de 80 % par Ottawa et la Fédération canadienne des municipalités (FCM), cette initiative budgétée à 940 000 $ permettra de substituer une superficie de quelque 30 000 pieds carrés d’asphalte par 7200 végétaux dont 200 arbres de gros calibre et 1300 arbres en pot.
Terrains privés
Le projet a ceci de particulier qu’il cible des terrains industriel, commercial et institutionnel (communément désignés par l’acronyme ICI) dans des secteurs fortement minéralisés et où l’on retrouve des clientèles vulnérables.
Incidemment, 62 % de la superficie des îlots de chaleur à Laval sont situés sur ces terrains n’appartenant pas à la Municipalité.
Afin de ne pas contrevenir à la Loi sur l’interdiction des subventions municipales, un nouveau règlement concernant un programme de réhabilitation de l’environnement a été soumis pour avis de motion en décembre, conformément à la Loi sur les compétences municipales.
SOVERDI, le mandataire, travaillera en collaboration avec des organismes locaux afin d’identifier au cours des prochaines semaines les terrains qui profiteront du programme Municipalités pour l’innovation climatique.
Plantation et entretien
SOVERDI, qui s’emploiera à la plantation dès le printemps, assurera un suivi en matière d’entretien et de survie des végétaux jusqu’en 2022.
Précisons que ce projet comporte un volet de suivi permettant de quantifier l’effet de ces mesures sur la réduction de la température des îlots de chaleur.
Par voie de communiqué, l’élue de Sainte-Rose et responsable des dossiers liés à l’environnement au comité exécutif, Virginie Dufour, a fait valoir que ce projet s’inscrit dans le grand plan de développement Laval 2035 et complémente les efforts municipaux pour augmenter la canopée.
«La création d’îlots de fraîcheur constitue un élément clé de la vision stratégique Urbaine de nature», rappelle-t-elle.
Précisons que le consortium Ouranos, la Direction de la Santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, le Centre d’étude de la forêt de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et la Commission scolaire de Laval participent également à la réalisation de ce programme.