Il «déplore l’attitude du maire de Laval, Marc Demers, qui laisse les syndicats faire ce qu’ils veulent», écrit-il.
«Il est inacceptable de laisser nos véhicules municipaux tapissés par des autocollants de propagande», poursuit M. Landry, tout en saluant au passage le «courage» du ministre Pierre Moreau, qu’il décrit comme «un politicien qui se tien (sic) debout et qui ne pli (sic) pas devant les syndicats».
Intérêt renouvelé
Aperçu au dernier conseil municipal, le chef du Nouveau parti des Lavallois semble avoir repris du service depuis le 30 septembre, jour où Pierre Anthian a quitté le Mouvement lavallois et annoncé son désir de défendre, à tour de rôle, les couleurs d’Action Laval, Option Laval et du Parti au service du citoyen (PSC) au fil des trois années à venir.
Ce jour-là, a-t-on appris, M. Landry signifiait à Pierre Anthian son vif intérêt à l’accueillir dans ses rangs.
Rappelons que deux jours plus tard, le 2 octobre, les chefs des trois partis ci-haut mentionnés, Jean-Claude Gobé, Claire Le Bel et Robert Bordeleau, déposaient une déclaration commune d’intervention en Cour supérieure en vue du procès que subira, à la mi-novembre, le maire Marc Demers concernant son éligibilité à briguer la mairie de Laval en novembre 2013.
Lors de ces élections, le NPL, qui avait connu une campagne pour le moins difficile, n’avait finalement présenté que 3 candidats sur une possibilité de 21.