Le Tribunal administratif du travail (TAT) a déterminé que les services essentiels qui seront maintenus par les cols bleus, lors de la grève à durée déterminée prévue du 6 au 12 mars, sont suffisants pour assurer la santé et la sécurité de la situation.
L’entente intervenue entre le Syndicat des cols bleus de la Ville de Laval et la Ville de Laval, le 28 février, prévoit diverses garanties de mise en disponibilité de main-d’œuvre apte à effectuer le travail et de matériel.
Cela inclut d’assurer le fonctionnement et l’entretien des trois stations d’eau potable et du centre de gestion de celles-ci, le fonctionnement et l’entretien des trois usines d’assainissement des eaux usées et des stations de pompage des eaux usées, le travail de foresterie, ainsi que l’entretien et la réparation des immeubles, parcs et espaces publics, de la signalisation, des véhicules et des équipements.
L’entente assure aussi l’installation de signalisation temporaire lors d’affaissement de chaussée, d’accident, d’inondation, de situations dangereuses sur la voie public, présentant un danger réel. La réparation des conduites d’aqueduc et de leurs composantes en cas de bris majeurs, le déblocage des conduites d’égouts et leurs composantes lors de refoulement dans les résidences, ainsi que celui des conduites principales d’égouts lors de refoulement sont également prévus à l’entente.
Finalement, les cols bleus se rendront disponibles pendant la grève pour le déneigement des voies publiques (rues et trottoirs), des escaliers piétonniers et des bâtiments municipaux, puis l’épandage d’abrasifs.
Rappelons que la grève débutera le 6 mars, à 7h, puis prendra fait le 12 mars, à 5h.
Négociations
Les cols bleus de la Ville de Laval sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2021.
Au fil des années, divers moyens de pression ont été utilisés, incluant une bruyante manifestation devant l’hôtel de ville à l’occasion de l’assemblée du conseil municipal du 4 février. La décision de déclencher une grève générale de 6 jours est plutôt survenue le 24 février.
La Ville s’était dite «surprise de cette action syndicale à ce stade-ci, alors que les négociations ne sont pas rompues». L’administration municipale avait alors fait valoir que les «propositions sur la table offrent des gains mutuels et s’alignent sur des ententes similaires récemment conclues dans d’autres grandes villes du Québec».
Du côté syndical, on soulignait plutôt le rejet en janvier de l’offre salariale de 19,5% sur 7 ans, jugée insuffisante pour «rattraper» le «pouvoir d’achat perdu ces quatre dernières années».
En novembre 2024, les cols bleus avaient également rejeté à 99,3% l’offre globale qui proposait notamment des augmentations salariales de 18,5% sur 7 ans.
(Informations tirées de textes de Stéphane St-Amour)
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