Le jeudi 19 octobre, à 10h19, des milliers de Québécois participeront à La Grande Secousse du Québec; un grand exercice de simulation de séisme. Laval fait partie des zones à risque de tremblement de terre.
La Grande Secousse du Québec vise à sensibiliser le plus de gens possible à l’éventualité d’un tremblement de terre sur le territoire.
Chaque troisième jeudi d’octobre, cet exercice conscientise la population, les municipalités, les établissements scolaires et les organisations aux trois gestes à poser en cas de séisme: se baisser, s’abriter et s’agripper.
À l’heure indiquée, les groupes s’étant inscrits seront encouragés à exécuter les trois gestes de protection.
En restant dans cette position pendant 60 secondes, ils devront observer ce qui pourrait se passer; quels objets pourraient être un danger, quels pourraient être les dommages.
La préparation à l’évènement inclue aussi de constater les risques en amont en repérant les meubles ou objets qui pourraient tomber. Il est alors recommandé de sécuriser l’endroit en les fixant.
Créer un plan en cas d’urgence avec les rôles et besoins de chacun fait partie des actions qui peuvent aider.
Il est aussi recommandé d’avoir une trousse d’urgence récemment mise en place et contenant entre autres réserve d’eau, trousse de premiers soins, lampes de poche, radio à manivelles, téléphone satellite, génératrice et carburant.
Des centaines de tremblements de terre surviennent chaque année au Québec. En effet, le Québec comporte trois zones à risque: soit Charlevoix-Kamouraska, l’Ouest du Québec et le Bas-Saint-Laurent.
Près de 40% de la population du Québec (3,36 millions de personnes) vivent dans une zone à risque. Ainsi, dès que la magnitude d’un séisme est assez forte pour être ressentie, on recommande de se mettre à l’abri.
La Grande Secousse est un mouvement mondial auquel plus de 45 millions de personnes participent chaque année. Il a été initié par l’Université de San Francisco en 2008.
Au Québec, La Grande Secousse est organisée par l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec, en collaboration avec l’Association de sécurité civile du Québec, grâce au soutien du Bureau d’assurance du Canada.
(M.D./IJL)