François-Xavier porte les couleurs des Patriotes de Laval dans la catégorie midget Espoir, regroupant les meilleurs hockeyeurs de 15 ans de la région. Il a récemment participé aux Championnats provinciaux de hockey avec son équipe au Saguenay. Le joueur de défense a contribué au succès des Patriotes qui ont remporté, récemment, le Championnat des séries éliminatoires de la Ligue de hockey Montréal-Métropolitain. Membre de l’équipe du Québec en patinage artistique, François-Xavier brille également en danse avec sa nouvelle partenaire Marie-Philippe Vincent. Le tandem, qui en est à sa première année de compétition ensemble, s’est illustré en finissant en huitième place aux Championnats nationaux juniors dans la catégorie novice. François-Xavier et Marie-Philippe ont pris le sixième rang au Défi de l’Est et la cinquième place aux Championnats québécois. Ils feront le saut dans la catégorie junior dès la prochaine année de compétition.
François-Xavier a patiné durant deux ans avec Jessiqua Aquino en danse avant que le duo ne se sépare.
Toujours sur la glace
Le jeune athlète de 16 ans en mange du patin. Il est toujours sur la glace. Il passe une trentaine d’heures par semaine sur les différentes surfaces glacées pour les pratiques, compétitions et parties. Par chance, il étudie au programme Sports-Études à l’école secondaire Georges-Vanier, à Laval. L’étudiant de quatrième secondaire peut donc sauter sur la glace quotidiennement en après-midi. Il se rend à Sainte-Julie. «Je suis capable de combiner les deux sports car le hockey, ça se passe le soir et le patinage artistique le jour», précise celui qui connaît également du succès au niveau académique. François-Xavier est d’ailleurs en enrichi en mathématiques et en sciences. «Le sport m’aide à être plus discipliné dans mes études. Je n’ai pas le temps de niaiser, car j’ai deux périodes et demi par jour. Je n’ai pas le choix de travailler», ajoute-t-il.
Il doit une fière chandelle à ses parents qui délient les cordons de la bourse et qui l’encouragent. «Je sais que c’est dispendieux, surtout le patinage artistique. Mes parents ne me mettent pas de pression pour que je performe. Moi, je ne sens pas de pression. Je pense plutôt aux nombreuses heures d’entraînement. Si je passe 30 heures sur la glace, je suis beaucoup mieux de performer», dit-il sagement.
Le dilemme
François-Xavier rêve de jouer dans la Ligue nationale de hockey et de participer aux mondiaux et aux Jeux olympiques. Il devra faire un choix entre le hockey et le patinage artistique. Celui qui cogne à la porte du Rousseau-Sports de Laval-Bourassa dans la Ligue de hockey midget AAA est conscient qu’il sera difficile de combiner les deux sports à ce haut niveau. «Je ne sais pas quel sport choisir. Le midget AAA, tu ne joueras pas deux fois dans ta vie», admet-il.
Les taquineries
François-Xavier s’est fait taquiner à quelques reprises par les autres jeunes de son école, car il pratiquait le patinage artistique. Parfois, il se faisait aussi narguer par les joueurs de hockey. «Je me faisais niaiser, mais ça n’a pas duré longtemps.»
Ses débuts à 4 ans
L’histoire de François-Xavier le patineur commence de façon banale. Il était une fois un garçon de quatre ans qui, comme tout petit Québécois, voulait jouer au hockey. Ses parents l’inscrivent au sein de l’association de hockey Monteuil, à Vimont. Deux ans plus tard, la mère, Gina Salvatore, décide alors d’inscrire son fils au CPA les Lames d’Argent, afin qu’il possède un meilleur coup de patin.
«Je ne patinais pas très bien. Le patinage artistique devenait la solution pour être meilleur au hockey. Ça m’a grandement aidé surtout à patiner par en arrière. J’ai participé à de petites compétitions de patinage artistique et j’y ai pris goût», conclut celui qui conseille à tous les hockeyeurs de passer par le patinage artistique pour apprendre à patiner.
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